Coaticook parmi les villes les mieux gérées au Québec

Selon un récent palmarès, la Ville de Coaticook serait l’une des municipalités les mieux gérées de la province.

En effet, la ville reine de la Vallée se classe au 60e rang des 686 villes répertoriées au sein d’une étude menée par le Centre sur la productivité et de la prospérité de HEC Montréal. De plus, lorsque Coaticook se compare à des municipalités de taille similaire (5000 à 9999 habitants), celle-ci s’empare du 6e rang des villes les mieux gérées.

Voilà un constat qui plait au premier magistrat, Bertrand Lamoureux. «C’est une très bonne nouvelle, plaide-t-il. En même temps, c’est aussi le reflet du travail que nous avons fait au cours des dernières années.»

À l’intérieur de l’étude, on apprend que Coaticook dépense sommairement 1081 $ par habitant, alors que la facture pour les villes de même taille s’élève à 1435 $. La voirie de la Municipalité coûte 4024 $ par kilomètre de voie, alors qu’ailleurs en province, ce montant grimpe à 9423 $. La différence est aussi flagrante au chapitre du déneigement. Il en coûte à la Ville 2166 $ par kilomètre de voie, alors que la facture des autres villes se chiffre en moyenne à 3843 $. Les services policier et d’incendie font aussi bonne figure au sein du palmarès, en étant plus bas que la moyenne provinciale pour des villes de même taille.

Toutefois, les services d’égouts et d’aqueduc coûtent plus cher aux Coaticookois qu’ailleurs au Québec. Ces factures s’élèvent à 9423 $ et 10 871 $ par kilomètre, respectivement. Dans la moyenne provinciale, ceux-ci sont chiffrés à 9180 $ et 9777 $. Le maire Bertrand Lamoureux ne s’en fait pas trop et avance une raison pour expliquer cette contre-performance. «Ces deux services sont plus chers en grande partie à cause de notre réseau à Baldwin. En ville, tout est à gravité, tandis que dans ce secteur, il faut amener l’eau du lac un peu plus haut vers les résidences.»

Au niveau de la dette, celle-ci est évaluée à 478 $ par 100 000 $ de RFU. Même si celle-ci a grimpé au cours des dernières années, M. Lamoureux dit ne pas trop s’en faire. «Les projets pour lesquels nous avons emprunté ont été fait sur une longue période de temps, afin de ne pas mettre tout le fardeau sur la présente génération.»