Camp 911: tout apprendre sur les métiers d’urgence
SÉCURITÉ. Les métiers de pompier, d’ambulancier et de policier frappent souvent l’imaginaire des plus jeunes. Grâce au Camp 911, qui s’est déroulé du 6 au 10 juillet, les participants ont pu se glisser dans la peau de ceux qui sauvent des vies au quotidien.
«Avec tout ce que nous avons vécu cette semaine, j’ai vraiment encore plus d’admiration pour eux, lance Zachary Paré lorsqu’on lui demande de résumer son expérience au Camp 911. J’ai vu ce que les pompiers devaient faire au quotidien. Ils n’éteignent pas seulement des feux. Ils viennent aussi en aide aux gens qui se blessent. Ce sont des premiers répondants des fois.»
En plus d’une visite à la caserne, les 14 jeunes participants ont fait un saut à la Sûreté du Québec ainsi que chez les ambulanciers. «Il faut vraiment avoir une bonne forme physique. Quand on met leur habit, c’est pas mal pesant. C’est quasiment 70lbs de plus que tu dois traîner», fait savoir Mathias Lanctôt.
Elles ne forment peut-être pas la majorité du groupe, mais les quatre filles inscrites au Camp 911 ne se laissent pas marcher sur les pieds. «On vit pratiquement toutes sur des fermes, alors on est habituée au travail physique», dit Noémie Bouchard.
«Ce que j’ai bien aimé, c’est de pouvoir tirer avec un fusil, qui était chargé de balles de savon», raconte Alexia Trudeau.
Des ateliers sur l’utilisation d’un extincteur portatif et les techniques de réanimation ont été offerts durant cette semaine.
Le point culminant
Toutes les notions apprises lors de cette semaine d’activités auront servi aux jeunes participants lors de la grande simulation, point culminant du Camp 911. Cette année, les jeunes ont dû enquêter sur un vol d’outils dans un garage agricole. «Dans sa course, l’individu a frappé a un piéton et s’est ramassé dans le fossé. Les jeunes ont dû utiliser les pinces de désincarcération pour sortir les passagers. Il y avait aussi des substances illicites à trouver», explique le coordonnateur de l’activité, Jonathan Garceau.
Le rendez-vous estival en est à sa septième année. Est-il difficile de renouveler le scénario chaque été? «Pas tant que ça, rigole M. Garceau. On s’inspire de nos interventions quotidiennes. C’est tellement varié qu’on réussit à bâtir une expérience nouvelle chaque année.»