Bilan d’une année de changements et de réorganisation

CULTURE. L’année 2015-2016 a été riche en rebondissements pour le Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. Départ de la directrice générale, un intérim de huit mois et des spectacles un peu moins couru que l’exercice précédent. Néanmoins, la direction générale de l’établissement culturelle dresse un bilan positif.

«On ne se le cachera pas, la dernière année en a été une de changements et de réorganisation pour le Pavillon, raconte le directeur général de l’endroit, Marc-André Lacroix. Si on regarde tout ce qu’on a traversé et les résultats finaux, je pense qu’on peut dire que ç’a quand même bien été, malgré tout.»

D’abord, au niveau financier, l’institution enregistre un léger déficit de 696 $. Rien de bien alarmant, aux dires de M. Lacroix. Quant à l’achalandage, celui-ci se chiffre à 2074 spectateurs pour 2015-2016, alors que cette statistique affichait 2337 pour l’année précédente.

Écouter son public

Est-il possible de revenir à un bilan un peu plus reluisant? «Tout à fait, concède Marc-André Lacroix. Il faut simplement relancer la roue et se donner les outils pour l’atteindre.»

Ce principal outil, c’est bien évidemment la programmation offerte au public. «On a récemment fait une étude de marché, avance le directeur général. Celle-ci est venue confirmer certaines de nos impressions. On a deux segments de marché. D’abord, nos omnivores, qui sont en fait des gens qui vont  vouloir voir un peu de tout. Mais il y a aussi 45 % de notre clientèle qui se dit intéressé par l’humour. Malheureusement, on n’a pas été capable de rejoindre ce segment au cours des dernières années.»

Voilà pourquoi on retrouve cette année sept spectacles d’humour intégrés à la programmation cette année.

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, tenue le 19 octobre dernier, deux nouveaux membres ont fait leur apparition au sein du conseil d’administration. On a également vendu huit nouvelles cartes de membres, ce qui laisse présager un nouvel intérêt pour les activités du pavillon.
Déjà, le directeur général songe à la programmation 2017-2018. «On veut garder une partie humour, ça, c’est certain. Il y aura de la chanson francophone et québécoise. Et on regarde aussi pour du country, du jazz et du blues pour meubler nos cafés-concerts», relate M. Lacroix.