Baldwin saura séduire les téléspectateurs

La comédienne Sophie Prégent est repartie de Baldwin, dimanche soir, non sans avoir versé quelques larmes, émue par un accueil débordant d’amour de la part de gens de la région. Quant aux membres de l’équipe technique de l’émission «La Petite Séduction» (Radio Canada), ils ont été pleinement satisfaits de ce qu’ils ont vu et promettent que l’émission (diffusée en 2008) saura séduire les téléspectateurs.

La région de Baldwin s’est transformée en une immense scène de tournage, en fin de semaine dernière, afin de séduire Sophie Prégent. Tout au long du week-end, des bénévoles, des figurants, des spectateurs et de chevronnés techniciens de Radio Canada ont butiné ici et là autour du lac Lyster en quête d’images.

Notre comédienne, que l’on reverra dans Nos étés dès l’automne, a eu l’opportunité de découvrir un plan d’eau à sa mesure. Elle se souviendra notamment de son initiation à la voile par un matin plutôt frisquet.

Elle gardera sans aucun doute de beaux souvenirs de sa visite au Parc découverte nature de Baldwin, de sa balade sur les eaux du lac Lyster, de sa marche dans les sentiers du Pinacle, de la légende du Piskiart, de sa journée en compagnie des jeunes à la plage et de l’accueil délirant auquel elle a eu droit, dimanche en début de soirée.

C’est une Sophie Prégent fort rayonnante qui a fait son entrée au J-Bar-C de Baldwin, vers 18 h 15 dimanche. Outre des applaudissements forts nourris, la comédienne s’est vu offrir un chaleureux «Femme de rêve» de la part du duo Clément Morin-Ghislain Caron, une pièce de circonstance.

Une magnifique toile d’une résidente (Mireille Lévesque) mettant le Pinacle en évidence lui fut remise, de même qu’un forfait au Spa Menthe Fraîcheur de Coaticook.

C’est aussi avec beaucoup d’émotion qu’elle a religieusement écouté le poème d’une citoyenne de Baldwin.

Puis, elle s’est laissée bercer par les musiciens qui lui ont dédié une de ses chansons préférées (Si Dieu existe de Claude Dubois). Un beau moment de cette soirée finale.

La séduction a produit son effet, sous le regard admirateur de quelques 125 figurants réunis au J-Bar-C.

Quant au personnel du J-Bar-C, on lui a présenté un «Pink Sophie», une boisson douce… On a trinqué à sa santé.

Commentaires

Les membres de l’équipe technique ont eu du bon matériel photographique à se mettre sous la dent. Baldwin apparaîtra sous son meilleur jour lors de la diffusion de l’émission. D’autant plus que le soleil et le ciel bleu étaient au rendez-vous.

Quant aux bénévoles et figurants, ils ont été initiés aux… aléas… du métier. À bien des reprises, il a fallu revoir le scénario prévu. Le plan A a fréquemment fait place à un plan B. Sans compter les longues attentes, les retards, etc.

Si bien que l’animateur de la soirée du dimanche, Jean-Pierre Lefebvre a émis un commentaire qui résume bien la situation. «Nous avions préparé divers scénarios, de multiples possibilités et toute sortes de suggestions. On a finalement pris le plan… de Radio-Canada…»

Oui, ce fut long et contraignant pour l’ensemble des figurants et bénévoles. À l’inverse, il faut se rappeler qu’une telle publicité vaut de l’or. S’il en coûte des milliers de dollars pour une pub télé, une émission d’une durée d’une heure à Radio Canada vaut peut-etre dans les 50 000 $. Quand ça nous est donné… Voilà le prix à payer pour une visibilité inespérée.

Malgré ces longueurs, la plupart des responsables de plateaux de tournage ont émis des propos très positifs au terme du week-end. «Ça nous a permis de se connaître entre nous ici à Baldwin, a tenu à dire Pierre Gagnon, un citoyen de Baldwin. Nous avons fait quelque chose d’extraordinaire, je suis fier de mon équipe. Je pense que Baldwin ne sera plus pareil.»

Florian Paré, un autre valeureux bénévole, a eu de bonnes paroles pour a Ville de Coaticook qui a supporté le tournage. «On se sent dans le cœur des gens de Coaticook. Les bénévoles ont consacré des heures et des heures. Disons qu’il a fallu appendre à être patients…»

Le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, a félicité chaleureusement tous ceux et celles qui ont cheminé dans ce projet au fil des dernières semaines. «Je me souviens que lors de la première assemblée, il y avait plus ou moins d’enthousiasme, mais nous avons réussi à créer un effet d’entraînement et le résultat sera intéressant. C’est vrai que Baldwin ne sera plus pareil. Vous avez fait honneur à Coaticook», d’émettre le premier magistrat.

Pour sa part, le président du Parc découvertes nature de Baldwin, André Langevin, a tenu à remercier Caroline Sage, maître d’œuvre de l’événement. «Lors de la première assemblée, a-t-il rappelé, personne ne semblait disposé à prendre les commandes d’une telle opération. Il fallait que quelqu’un accepte de prendre le leadership et Caroline a su le faire avec brio. Elle avait déjà passablement de travail et ne disposait que de deux mois pour tout ça.»

Incidemment, Caroline Sage a été l’objet d’une belle ovation en fin de soirée, dimanche au J-Bar C.