Achalandage plus que satisfaisant au Salon de l’artisan

Une foule a déambulé, telle une abeille qui butine de fleur en fleur, devant les 26 kiosques d’exposants du 16e Salon de l’artisan de Coaticook qui se tenait au Pavillon des arts et de la culture, les 19 et 20 novembre derniers.

Malgré la situation économique, environ 850 visiteurs se sont rendus à l’institution culturelle afin de dénicher la trouvaille qui sortira de l’ordinaire et qui sera offerte en cadeau, aux Fêtes. «C’est généralisé. Partout, il y a une diminution de personnes qui fréquentent les marchés», a expliqué Marcelle Brière, l’une des organisatrices du Salon de l’artisan, lors d’une courte entrevue avec le Progrès.

Le facteur économique ne semble toutefois pas freiner les curieux de l’extérieur. En effet, trois Brunoises sont venues jeter un coup d’œil au marché de Coaticook. «On venait pour le Salon de Sherbrooke. Ce n’était pas en fin de semaine», s’est exclamée l’une d’elles à l’exposante Fanchon Esquieu. La dame a ensuite expliqué que ses amies et elle sont allées au bureau de tourisme et qu’on les a dirigées vers le Salon de l’artisan.

Pour attirer les gens, Mme Brière cherche à renouveler une partie du Salon. «Il faut que ce soit intéressant; qu’il n’y ait pas toujours les mêmes choses chaque année, ni les mêmes disciplines», a-t-elle affirmé. Certes, une part des artisans reviennent plusieurs années de suite. Cependant, près de la moitié des exposants sont de nouveaux visages.

Une nouveauté fort intéressante cette année est l’ajout de deux maisonnettes, situées à l’entrée du Pavillon. L’une d’elles mettait inévitablement les arrivants dans l’ambiance des Fêtes en vendant des couronnes de sapin naturel; ce qui les prédisposait à ce qui les attendait à l’intérieur. En outre, Les Gourmandises de La Phare, de Saint-Eustache, proposaient des gelées à base de produits alcoolisés. Par ailleurs, l’une de leurs gelées est cuisinée avec le vin Le Miraculé de la Halte des pèlerins, qui se trouve près du Sanctuaire de Beauvoir à Sherbrooke. Et puis, Fanchon Esquieu, illustratrice de Waterville, suggérait une panoplie de cartes et de petits cadres. Ses images sont créées soit avec de l’encre «aquarellable» et du collage, soit avec de l’acrylique et du collage, puis reproduites en différents formats.

Par Josée Marie-Lise Robillard