À l’aube du 150e, on se souvient du 100e de Coaticook

On dit que le passé est garant de l’avenir. Voilà pourquoi les membres de la Société d’histoire de Coaticook ont fait un retour sur le centième de leur municipalité, question de bien préparer les fêtes entourant le 150e.

Pour l’occasion, la coprésidente de la Corporation des fêtes du 150e de Coaticook, Johanne Provencher, et la coordonnatrice de l’organisme, Émilie Drouin, ont été invitées à prendre part au déjeuner-conférence de la Société d’histoire de Coaticook, le 11 décembre dernier.

Lorsqu’on demande quelles sont les grandes différences entre ces célébrations, Mme Provencher prend quelques secondes pour y réfléchir. «J’ai grandi», lance à la blague celle qui se souvient de ces événements. «Plus sérieusement, je me vois sur un char allégorique dans la parade, sur la rue de l’école Gendreau. Le groupe de la maternelle était déguisé en costume d’époque.»

La coprésidente des Fêtes du 150e a également apporté le tablier rose de la poulette grise qu’elle portait il y a 50 ans. «J’aimerais que nos jeunes d’aujourd’hui participent à notre 150e, comme je l’ai fait auparavant. C’est de cette façon qu’on débute l’implication dans notre communauté. Par exemple, si vous m’aviez dit que je serais la coprésidente des Fêtes du 150e il y a 50 ans, je ne vous aurais jamais cru. Ça ne m’aurait jamais effleuré l’esprit. C’est pour dire que tout est possible pour nos jeunes», raconte-t-elle.

Émilie Drouin a ensuite présenté la programmation du 150e aux membres de la Société d’histoire. La grande fête du 19 juillet au centre-ville, le demi-marathon du 3 août, la Journée des Townshippers le 13 septembre et le grand bal de l’Harmonie en novembre prochain ont tous su capter l’attention de l’auditoire.

Bien évidemment, l’organisme historique participera à sa façon aux festivités. «Nous voulons enterrer une capsule temporelle au parc Chartier. À l’intérieur de celle-ci, on y retrouvera des photos, des livres et des éléments de la Fête. Elle sera rouverte dans 100 ans», précise la présidente de la Société d’histoire de Coaticook, Carmen Michaud.