Waterville TG reçoit la visite du ministre des Finances du Canada

ÉCONOMIE. Les dirigeants de Waterville TG ont reçu la visite des candidats libéraux estriens et du ministre des Finances du Canada, François-Philippe Champagne, mercredi (8 avril), en fin de journée. L’entreprise a profité de l’occasion afin de faire part de quelques demandes qui l’aideront à traverser des temps incertains.

L’imposition de possibles tarifs douaniers par l’administration du président américain, Donald Trump, était sur toutes les lèvres lors de cette réunion, à laquelle ont également participé certains fournisseurs de cette industrie de la région. 

« Pour le moment, il n’y a pas trop d’impacts sur nos pièces, mais s’il venait qu’en y avoir, ça pourrait nous faire mal », avance la directrice générale des ressources humaines, environnement et santé et sécurité chez Waterville TG, Sara Brière.

« Indirectement, ça nous touche dans notre volet « juste à temps », poursuit-elle. Si d’autres fournisseurs sont en mesure d’approvisionner nos chaînes de production et qu’un client arrête, ça peut nous nuire. On aimerait avoir un appui pour limiter ces impacts. »

Parmi les priorités mises de l’avant, notons la main-d’œuvre qualifiée. « On veut garder ces travailleurs en place afin de pallier à une augmentation possible de nos ventes à venir », explique Mme Brière.

Le maintien des accords internationaux est aussi un « enjeu capital » pour les dirigeants de l’entreprise qui compte plus de 500 travailleurs.

François-Philippe Champagne, qui s’est prêté à une tournée industrielle en Estrie lors de son passage, dit être à l’écoute. « On fait face à des tarifs imposés par la Maison-Blanche et par le président Trump. Ce que j’entends des travailleurs, c’est tenez-vous debout. Défendez nos emplois, nos industries et assurez-vous qu’on bâtisse chez nous. Et c’est la réponse forte qu’on a. Il y aura une période d’incertitude, de la turbulence à court terme, mais j’ai confiance en nos travailleurs, en nos industries, ainsi qu’à leur capacité d’innover », souligne le ministre des Finances du Canada.

Sa collègue et candidate libérale dans Compton-Stanstead, Marianne Dandurand, se souvient des premiers balbutiements de l’imposition des tarifs, au début de l’année. « Une des premières personnes que j’ai appelées, c’était Benoit Tétreault [président de Waterville TG] pour savoir comment ça allait affecter son entreprise. J’ai ensuite transmis ces informations à François-Philippe pour trouver des façons d’être plus compétitif et d’aider nos entreprises à diversifier leurs marchés. C’est pour cette raison qu’il est important d’avoir des voix fortes des régions à Ottawa », croit-elle.