Marc Dauphin signe un nouvel ouvrage historique intitulé « De Gaulle et moi »
LITTÉRATURE. Il s’est passé plusieurs années avant que l’ouvrage « De Gaulle et moi » ne se retrouve sur les tablettes des libraires. Son auteur, Marc Dauphin, raconte comment ce récit, d’abord écrit en anglais, a fait son chemin jusqu’à une maison d’édition de l’autre côté de l’Atlantique, en France.
Un simple défi est à l’origine du septième bouquin de l’écrivain coaticookois. « Il y a cinq ou sept ans, ma conjointe m’a dit pourquoi tu ne partirais pas d’une idée, n’importe laquelle, pour écrire une histoire en anglais. J’étais alors en pleine panne sèche après la publication de notre trilogie « Plus jamais la guerre ». Un jour, à mon plan de travail, j’avais une copie du deuxième volume de cette même trilogie. Je l’ai ouvert à une page au hasard et je suis tombé sur un personnage laissé pour mort [l’action de cet ouvrage se passe durant la Deuxième Guerre mondiale, en pleine occupation allemande de la France]. Je suis donc parti de là. »
On retrouve ce même personnage, quelques heures plus tard, alors qu’il se réveille à l’hôpital. « C’est l’histoire d’un ado qui fuyait l’occupation. Après avoir été soigné, il retourne à Paris où il se trouve un emploi dans un bar de quartier. Sans trop révéler les éléments qui le conduisent au Général De Gaulle, disons qu’il en vient à lui sauver la vie. »
« De Gaulle et moi » a d’abord été présenté au gérant de M. Dauphin pour le marché anglophone. Ce dernier a été catégorique, ça n’intéresserait pas ces lecteurs. Sans baisser les bras, l’auteur décide de traduire son ouvrage en français afin de le proposer au Québec. Résultat : un non et 19 silences des maisons d’édition de la province. « Ça parle de la libération de Paris, alors je me suis dit que ça pourrait intéresser les Français. Finalement, j’ai eu cinq réponses positives des maisons d’éditions de là-bas. En juin dernier, j’ai fait un voyage éclair en France pour rencontrer les décideurs. Ce n’est pas facile devoir dire non à quatre personnes », souligne-t-il en précisant que ce sont les Éditions du Panthéon qui ont été sélectionnées.
Le bouquin, sorti fin novembre, sera disponible au Québec, via les Messageries ADP, au cours des prochaines semaines.
Quant à ses projets au cinéma et à la télévision, ceux-ci sont toujours en cours. « Ça prend du temps, confie-t-il. Pour « L’anneau de Gabriel», c’est d’une lourdeur puisqu’on parle de l’Holocauste, alors il faut faire très attention avec ce sujet. J’ai bien hâte de voir l’une de mes histoires être portée à l’écran. »