Steve Langlois nommé nouvel entraîneur-chef du Rocket de Coaticook

BASEBALL. À la suite du départ surprise de l’entraîneur-chef du Rocket South Shore de Coaticook, Guy Ainslie, la formation de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ) a nommé son successeur en la personne de Steve Langlois.

Ce dernier évolue au sein de la formation à titre d’entraîneur adjoint depuis l’an dernier. Il occupait également ce poste il y a quelques années lorsque Frédéric Lajoie dirigeait l’équipe. « Je suis très heureux et fier d’être le nouveau chef des « mauves ». Mon implication avec le Rocket se poursuit. Lorsqu’on m’avait appelé pour revenir au sein de l’équipe, j’avais rapidement dit oui. J’avais aussi clairement dit que j’y serais pour plusieurs années. Je voulais qu’on me considère lorsque Guy allait décider de quitter. Je ne me serais jamais attendu que ça viendrait aussi rapidement. »

Ce rêve de « coacher » une équipe de la LBJÉQ, il le caresse depuis maintenant une dizaine d’années. M. Langlois croit qu’il insufflera une nouvelle énergie au sein de la formation. « J’ai une façon de faire ultra positive, lance-t-il. Ma devise, c’est « no excuses » [ce slogan est également inscrit dans le vestiaire des Canadiens de Montréal]. J’crois qu’il n’y a rien de plus beau. Trouver des excuses, c’est croire à la défaite, chose qu’il ne faut jamais faire. Je veux aussi mettre encore plus d’emphase sur le concept de famille, qui est déjà là au sein du Rocket. Enfin, j’ai une grande passion pour le baseball, ça, personne ne peut me l’enlever. Je veux donc continuer à la transmettre. »

Fait à noter, son fils Léo est lui aussi entraîneur adjoint au sein du Rocket.

Lors du premier match avec son nouvel entraîneur, le Rocket a renoué avec la victoire, lui qui n’a que deux seuls gains en neuf rencontres. Langlois veut donc bâtir sur cette mini-lancée. « Je veux y aller séquence par séquence, comme si on était déjà en séries. Il y a un dicton qui dit, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Si tout le monde fait sa petite affaire avec passion et avec cœur, c’est sûr qu’on va y arriver. »

Une place en séries éliminatoires est atteignable cette année encore, croit-il. « Je ne veux pas faire de promesses, mais, faire partie du calendrier d’après-saison, c’est notre objectif. On l’a prouvé l’an dernier. On a connu notre plus belle saison en termes de victoires [le Rocket a notamment enfilé une série d’une douzaine de gains consécutifs]. On est encore capable d’y arriver. On a beaucoup de jeunes et un bon groupe de vétérans. Il faut juste réussir à tout mettre les ingrédients ensemble pour que la recette prenne. Le potentiel est là. »