Soumissions trop élevées: les élus de la MRC doivent réviser le projet d’écocentre à Coaticook

ENVIRONNEMENT. En raison de soumissions jugées trop élevées, le projet d’écocentre à Coaticook devra être révisé par les élus de la MRC au cours des prochaines semaines.

Les plans initiaux prévoyaient une plateforme d’accueil plus imposante, ce qui faisait grimper la facture. « Comme ça ne respectait plus nos budgets, on a décidé de laisser tomber cette version pour se concentrer sur des plans qui ressemblent davantage aux installations qu’on a inaugurées du côté de Waterville l’automne dernier. Ça fonctionne super bien et ça répond bien à la demande. Les gens l’utilisent beaucoup », note le préfet de la MRC de Coaticook, Bernard Marion. 

Si ce plan est adopté, les sommes économisées pourraient être suffisantes pour ouvrir un autre écocentre dans la partie est de la MRC. « Comme l’axe Coaticook-Compton-Waterville serait bien desservi par ce service, on pourrait regarder la possibilité d’en créer un autre dans l’est de notre région, comme à Saint-Malo ou à East Hereford, par exemple. On viendrait ainsi couvrir davantage le territoire. Et ce genre de service est utilisé s’il se trouve à proximité. C’est ça qui fait la clé du succès », croit celui qui est également maire de Sainte-Edwidge-de-Clifton. 

Puisque le projet ne verra certainement pas le jour avant ce printemps, la formule des écocentres occasionnels a une fois de plus été retenue pour satisfaire les besoins. « On s’est également gardé une porte ouverte pour l’automne, confirme le préfet. Ce n’est pas toutefois ce qu’on veut privilégier dans un avenir à moyen terme. Les écocentres occasionnels viennent avec certaines problématiques liées à la santé et la sécurité au travail ainsi qu’au niveau des ressources humaines. C’est un dossier quand même assez complexe. »

Peu importe le résultat dans ce dossier, les élus disent n’avoir qu’un seul but. « Notre mission est de donner le meilleur service possible aux citoyens de la MRC. C’est ça qui doit guider nos décisions », conclut M. Marion.