Perry Mackinnon s’illustre aux Championnats de cross-country de la NCAA

CROSS-COUNTRY. Perry Mackinnon s’est hissé au 19e rang lors des Championnats de cross-country du circuit NCAA (National Collegiate Athletic Association), qui ont eu lieu le 18 novembre dernier, du côté de Charlottesville, en Virginie. Un résultat dont l’athlète est « extrêmement fier ».

« Je termine cette saison sur une haute note, lance le coureur coaticookois de 25 ans, qui porte les couleurs de l’Université de Syracuse, dans l’État de New York. Ç’a quelque chose de significatif pour moi, de faire partie du top 20, parce que c’est aussi ma dernière saison d’éligibilité en tant que membre de mon équipe universitaire. »

« Cette compétition [à laquelle] j’ai participé, c’était comme des mini championnats du monde, poursuit-il. Parmi les meilleurs coureurs au classement, seuls huit d’entre eux sont Américains. Les autres proviennent de pays comme le Kenya, l’Australie, le Maroc, l’Afrique du Sud ou encore l’Espagne. »

Perry Mackinnon en était à sa troisième participation à ces championnats nationaux. Par le passé, il n’a pu se classer parmi les 100 meilleurs athlètes. « J’avais un peu plus de difficulté à bien performer. Lorsque j’étais avec [l’Université] Cornell, je devais me classer individuellement à ces épreuves. Comme il y a très peu de places réservées pour ces coureurs, il fallait que je fasse plus de courses, ça me demandait plus d’efforts et j’arrivais donc aux championnats plus fatigué. Cette année, avec mon équipe, j’ai pu mieux me préparer physiquement et mentalement, ce qui explique mon résultat. » 

LES PROCHAINES ÉTAPES

La saison de cross-country étant maintenant terminée, Perry pourra se concentrer sur les courses intérieures. Il participera d’ailleurs à une compétition à Boston, ce week-end, où il sera sur la ligne de départ du 5000 mètres.

Bien que ça demeure de la course, il y a quelques différences entre les deux disciplines. « En cross-country, nous sommes à l’extérieur, sur des terrains où il y a souvent des côtes. On doit aussi faire face à des conditions météo pas toujours intéressantes. Ça prend un certain caractère et une force spéciale pour faire face à ces épreuves. À l’intérieur, les conditions sont plus optimales. Et on est un peu plus fragmenté, car tu retrouves les coureurs sur plusieurs distances », explique-t-il.

L’athlète poursuivra également ses études à l’Université de Syracuse. « J’y fais un Master en entrepreneuriat. Je suis ici pour deux années », confirme-t-il.

Perry ne s’en cache pas. Participer aux Jeux olympiques serait « le rêve ultime ». Est-ce toutefois atteignable pour l’an prochain, alors que l’événement mondial se déroulera à Paris? « Ce n’est pas complètement hors de ma portée. Il faut cependant que je sois réaliste avec moi-même. Quelqu’un à mon niveau se doit d’essayer de se qualifier. Je pense être un p’tit peu à l’extérieur de cette bulle pour le moment, mais je crois bien humblement être dans la conversation des futurs prétendants de l’équipe olympique canadienne. »