Marchands de bonheur: pour Denis Lalonde, intégration rime avec implication
COATICOOK. Lorsque vient le temps de découvrir son nouveau milieu, il n’y a rien de mieux que de s’impliquer dans diverses organisations. C’est de cette façon que Denis Lalonde a réussi son intégration dans la région.
Ce retraité de la fonction publique est arrivé à Coaticook il y a de cela trois ans, en pleine pandémie. « Mon choix s’est arrêté sur cette ville parce que je voulais me rapprocher de ma fille, qui étudiait alors en graphisme à Sherbrooke. Pendant la Covid, avec les zones rouges, on ne pouvait plus se voir, alors ç’a penché beaucoup dans la balance. Et comme ma femme [Julie Paquette] vient de Coaticook, ce choix s’est imposé quasi de lui-même », dit-il en souriant.
Quelques mois à peine après son arrivée, il offre son aide au corps de cadets. « Ce groupe a formé mon adolescence. J’avais bien aimé mon expérience. À cause des compétences et des notions que j’avais acquises, je voulais les partager. »
Récemment, M. Lalonde a participé aux commémorations du 55e anniversaire du groupe.
« J’essaie de transmettre mes valeurs d’entraide aux jeunes. Souvent, les gens pensent que les cadets, on ne les voit qu’au Jour du Souvenir, lors des cérémonies. Au contraire, on sort très souvent. On a prêté main-forte lors de la Guignolée, aux cuisines collectives, à la Course colorée des familles et à la Fête de la rentrée de la MRC. Ces activités leur permettent de s’impliquer dans la communauté et de travailler en équipe, deux choses qui me sont chères. »
Denis Lalonde a également tendu la main vers le Centre d’action bénévole de la MRC de Coaticook à son arrivée. Il a d’abord participé à la guignolée ainsi qu’à la distribution des paniers de Noël. « Ça m’a permis de faire de belles rencontres, de partager de bons moments et d’élargir mon réseau de contacts. J’ai ensuite joint l’équipe de la popote roulante et des dépannages alimentaires. Depuis deux ans, j’aide également aux cliniques d’impôts. Mon passé chez Revenu Canada m’aide beaucoup. Mine de rien, durant cette période, on est allé chercher plus de 200 000 $ en crédits et en programmes pour des gens qui en avaient vraiment besoin et qui, sans nous, n’auraient pas touché cette aide. »
Ce qu’il aime par-dessus tout dans son milieu d’adoption, c’est l’entraide dont font preuve la grande majorité des citoyens. « Coaticook est un milieu tissé serré. Les gens se tiennent. C’est vraiment extraordinaire. Et ça me motive à poursuivre mon implication », lance-t-il.
Bien que son bénévolat prenne beaucoup de son temps, il se garde quelques heures à l’horaire pour certains passe-temps. « J’adore marcher. Je me fixe un objectif d’au moins cinq kilomètres par jour. J’ai aussi une collection de casse-tête et de timbres que j’aime bien. »
« J’ai toujours dit qu’une journée qui commençait en aidant quelqu’un allait être une belle journée. Je nous souhaite à tous plein d’opportunités d’entraide pour la prochaine année », conclut-il.