Marchand de bonheur: Nathalie Pépin, la rockeuse au grand cœur du Progrès de Coaticook

COATICOOK. Nathalie Pépin est conseillère en solutions média pour votre hebdo, Le Progrès de Coaticook, depuis 2006. Saviez-vous cependant que dans ses temps libres, elle aime bien troquer son portable pour un micro et ainsi pousser la note et enflammer les salles avec ses chansons?

La musique a toujours bercé son univers puisque son papa, Bernard Pépin, a longtemps fait la pluie et le beau temps dans les boîtes à chansons et les bars de la région. Si elle joue aujourd’hui du saxophone, c’est en partie en raison de son paternel, qui lui a légué cet instrument, mais aussi cette passion pour la musique. De plus, elle maîtrise le piano, instrument qu’elle a choisi pour s’accompagner dans ses prestations.

Ce dont elle est le plus fière cependant, c’est de sa voix, tantôt douce, parfois puissante, mais toujours imprégnée d’une touche de rock. « Si j’avais fait carrière en musique, c’est d’ailleurs ce style, je pense, que j’aurais adopté », confie-t-elle.

Si on ne peut se procurer ses extraits sur les plateformes numériques, on peut toutefois l’entendre sur différentes scènes partout en région… ou encore mettre la main sur l’un des rares exemplaires d’un album maison qu’elle a produit au début des années 2000. « Avec le temps, je fais un peu moins de spectacles. J’ai conservé à mon horaire ceux qui me tenaient à cœur, comme Accro à la vie, qui amasse des fonds pour des actions contre le suicide chez les jeunes. Partager la scène avec des amis, comme Sandrine [Hébert], à la Fête nationale, je ne dirai jamais non à ça non plus. »

Peu de gens le savent, mais Nathalie Pépin a déjà auditionné pour la populaire émission La Voix, quelques années avant la pandémie. « C’était un trip que j’ai fait avec ma sœur. Un matin, on s’est dit, go on y va. Maintenant, quand j’y pense, je ne sais pas si j’avais été prête à passer à travers tout le processus, car ç’aurait chamboulé pas mal ma vie. »

IMPLICATION AU CAB

Cette année, Nathalie a été nommée coprésidente d’honneur de la campagne des Paniers de Noël du Centre d’action bénévole de la MRC de Coaticook, une fleur qu’elle ne s’attendait pas du tout à recevoir. « Lorsqu’on m’a approchée, j’étais hésitante à accepter, mais j’ai repensé à la fois où je suis allée distribuer ces paniers. En revoyant tout le bonheur que j’ai pu apporter à ces familles, je me suis dit que j’allais m’impliquer à fond. »

Et c’est exactement ce qu’elle a fait ces dernières semaines. Elle a participé aux Cuisines collectives des Fêtes, à la Guignolée des médias ainsi qu’à la préparation desdits paniers au cours des derniers jours. « C’est incroyable de voir tout ce qu’on peut accomplir quand une communauté se réunit pour aider son prochain, lance-t-elle. Même si je ne serai plus présidente d’honneur l’an prochain, je vais continuer à m’impliquer pour faire une différence dans ma région. »

Chose promise, chose due. En compagnie de son patron et éditeur du Progrès, Gino Gaudreau, Mme Pépin mettra de l’avant un spectacle-bénéfice au profit du CAB, lequel aura lieu au printemps prochain. Les détails de ce nouvel événement seront connus sous peu.

UNE JEUNE GRAND-MÈRE

Ses collègues vous le diront sans doute. Nathalie ne vieillit pas. « Elle est tout aussi resplendissante que lorsque j’ai commencé à travailler avec elle en 2008 », lance l’auteur de ces lignes. 

Apprendre qu’elle est grand-mère à seulement 56 ans pourrait en surprendre plus d’un. Ses fils Alexandre et Jimmy lui ont offert le plus beau des cadeaux en faisant d’elle la grand-maman de Louis, Zac, Rose et, bientôt, d’une autre petite fille. « Le temps passe beaucoup trop vite. J’ai encore de la misère à y croire. Mes enfants et les leurs m’apportent juste du bonheur et tout plein de fierté. »

Qu’elle soit serveuse, chanteuse ou encore conseillère pour le journal de Coaticook, Nathalie Pépin fait tout avec passion. « Ce qui unit tous les emplois que j’ai occupés au fil du temps, c’est le contact avec le public. C’est ce qui fait que j’ai toujours envie de continuer. Et j’espère être encore capable pour au moins une bonne dizaine d’années. »

FIER ­DE ­SON ­IMPLICATION

Éditeur du ­Progrès de ­Coaticook, ­Gino ­Gaudreau qualifie sa collègue de travail comme «  membre précieuse de sa belle équipe  ». «  ­Il est rare qu’on mette en lumière le travail de l’un de nos artisans, mais ­Nathalie cadre parfaitement dans la thématique des ­Marchands de bonheur. On est réellement fier de son implication. Elle a ­Coaticook tatouée sur le cœur. Elle ne jure que par sa région et c’est vraiment contagieux. Elle mérite amplement cette belle petite tape dans le dos.  »