Le Pavillon des arts et de la culture de Coaticook accueille sa nouvelle directrice

COATICOOK. Il y a un an à peine, Daphnée Lebrun était bien loin de se douter qu’elle se retrouverait à la tête du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook.

La nouvelle directrice générale de l’institution culturelle est arrivée dans la région, à Sainte-Edwidge-de-Clifton pour être plus précis, en octobre 2022. « J’habitais Sherbrooke et, honnêtement, j’avais besoin de changer de paysage, de voir autre chose. Une opportunité s’est présentée de m’établir dans cette belle petite municipalité. Ça m’a aussi permis de me retrouver professionnellement. J’ai postulé au Pavillon des arts en me croisant les doigts, puis on m’a embauchée à titre d’adjointe », raconte-t-elle. 

Un mois après avoir décroché ce poste, la directrice générale de l’époque, Marie Bombardier, quitte ses fonctions. « En peu de temps, je me suis retrouvée à la direction intérimaire. Tout ça m’a un peu déboussolée. Je me retrouvais seule, une autre de mes collègues étant en congé de maladie. »

Au lieu de se décourager, la principale intéressée s’est plutôt retroussé les manches, ce qui lui a permis de décrocher la permanence de son poste. Des défis intéressants se sont aussi retrouvés sur son chemin. C’est le cas avec les travaux actuels de la salle de spectacles. « Ça m’en fait beaucoup sur les épaules, mais j’apprends rapidement. La reconstruction m’a aussi permis de travailler avec tout le monde et de développer de nouveaux partenariats. Ça m’a fait connaître bien des gens, et ce, très rapidement », mentionne Mme Lebrun.

À quoi peut-on s’attendre des prochaines programmations au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook? « Chose certaine, j’aimerais y apporter ma touche. En fait, ma touche sera plutôt celle des spectateurs. D’ailleurs, le tiers des spectacles de notre programmation du printemps provient de suggestions que nous avons reçues. Je trouve très important que le Pavillon retrouve son public et qu’il s’y connecte. Depuis la fin de la pandémie, c’est un peu plus difficile côté achalandage. On remonte maintenant la pente et on a déjà des spectacles à guichets fermés. Certains sont aussi présentés à La Frontalière [en raison des travaux] et nous permettent de dépasser les 200 spectateurs [la limite au Pavillon des arts]. »

L’équipe de l’établissement souhaite également ramener certaines activités et ateliers en ses murs, en plus de développer de nouveaux partenariats avec d’autres acteurs du milieu.

Une journée « portes ouvertes » aura lieu dans un avenir rapproché, question d’inviter les citoyens à découvrir leur « nouveau » Pavillon. Notons que des travaux de plus de cinq millions de dollars ont lieu depuis plusieurs mois déjà.