Le Parc de la gorge de Coaticook fait un pas de plus en matière d’accessibilité
COATICOOK. Après avoir investi dans l’achat d’équipements pour rendre davantage accessibles ses sentiers, le Parc de la gorge de Coaticook fait un pas de plus afin d’accueillir cette clientèle. Cette fois, l’organisme lève le voile sur sa première unité d’hébergement pouvant accueillir des personnes à mobilité réduite.
Le chalet MabaraK a accueilli ses premiers campeurs au cours des dernières semaines. La directrice générale de l’endroit, Caroline Sage, raconte qu’il y a un certain engouement autour de cette installation. « Il est presque toujours complet, signale-t-elle. C’est vraiment plaisant, car on voit de plus en plus de gens à mobilité réduite sur le site. Ça montre l’importance des investissements que nous avons réalisés par le passé. »
En collaboration avec l’organisme Kéroul et l’Atelier MabaraK, le Parc de la gorge a construit ce chalet. Au premier regard, on aperçoit rapidement une rampe d’accès. « À l’intérieur, tout a été pensé pour qu’une personne en fauteuil roulant, par exemple, puisse être autonome à 100 % dans cet environnement. Les corridors sont plus larges pour faciliter les virages et le choix des mobiliers a été pensé en conséquence. Dans la cuisine, certains comptoirs sont plus bas. On a également pensé à une plaque de cuisson plutôt qu’un four. Dans la chambre des maîtres, la base est un peu plus élevée pour que ce soit plus facile de faire son lit. La chambre de bains est également plus grande qu’à l’habitude », décrit Mme Sage.
Le chalet a été construit dans le secteur E du Parc de la gorge, tout près de la fermette. « On voulait que cette section soit 100 % accessible, explique la directrice générale. Les sentiers le sont, le bloc sanitaire également. Sur certains sites de camping, on a installé des tables à pique-nique et des BBQ pour cette clientèle. Cet automne, on installera aussi un module de jeu qui répond à ces normes. »
Il reste encore un peu de travail sur le site, notamment à l’accueil, du côté de la grange ronde. « Les portes d’entrée seront bientôt munies d’un bouton-pressoir pour les ouvrir. Ma cousine se déplace en chaise roulante et, malheureusement, il y a bien peu de camping ou d’hébergement qui peuvent l’accueillir convenablement. Mon rêve serait que l’ensemble de son séjour puisse être accessible. On y arrivera », conclut Caroline Sage.