Le Big Bill de Coaticook s’entend avec Sora Sakashita, un joueur du Japon

BASEBALL. Le Big Bill de Coaticook est allé recruter du côté du pays du Soleil-Levant. En effet, l’organisation s’est entendue avec le lanceur japonais Sora Sakashita, qui s’alignera avec l’équipe dès ce printemps. 

La nouvelle a été communiquée par le Big Bill via ses réseaux sociaux, mercredi matin (21 février).

Cette idée de faire appel à des joueurs étrangers trotte dans la tête de l’entraîneur-chef et directeur général, Jonathan Breton, depuis quelques mois déjà. « Ç’a commencé quand nous avons eu la visite de Drummondville l’an dernier, raconte-t-il. Le Brock possède une filière de joueurs japonais. Quand ils sont venus jouer à la maison, ces joueurs ont carrément tripé sur notre stade. Ils le trouvaient très beau et « sharp ». Ça s’est parlé dans le milieu. En octobre dernier, le site Baseball Overseas nous a contactés pour nous présenter un joueur du Japon. On était vraiment intéressé, mais on avait demandé un peu de temps pour donner une réponse afin de voir si c’était possible de l’accueillir. Une semaine plus tard et il avait déjà signé ailleurs. On nous a renvoyé une liste et c’est là que Sora nous est apparu. »

Le lanceur droitier de 29 ans a alors capté l’attention des dirigeants et propriétaires du Big Bill. Avec une balle pouvant atteindre une vitesse de 92 MP/h et pouvant être utilisé tant comme partant que comme releveur, Sakashita saura se tailler une place au sein de l’alignement, croient ceux qui l’ont signé. « Il termine présentement sa saison en Australie et se joindra à nous au début du mois de mai. Il a joué au Japon, aux Pays-Bas et en Allemagne. Il a une très belle feuille de route. On a pu aussi le voir en action sur des vidéos Youtube et il nous a impressionnés », lance M. Breton.

Le contrat entre les deux parties a été signé il y a quelques semaines. Bien évidemment, la venue d’un joueur étranger entraîne des frais supplémentaires, notamment en matière de logement. L’entraîneur-chef et directeur général croit cependant qu’il s’agit d’un « bon investissement ». « On espère que ça entraînera un gros buzz autour de la formation, comme ç’a été le cas pour Drummondville », mentionne Jonathan Breton. 

« Depuis quelques années, c’est un peu moins facile d’amener du monde au stade, poursuit-il. Avec la venue de Sora, notre gros repêchage et la venue de Philippe [Laprise, humoriste et nouveau copropriétaire de la franchise depuis l’été dernier], tous les astres s’alignent. Et on ne s’arrêtera pas là. Il y a encore bien des choses à annoncer. J’aimerais redonner au Big Bill, ainsi qu’au baseball junior élite, une belle visibilité en ville. Je me rappelle d’un certain Jean-François Ricard qui, lorsqu’il marchait au centre-ville, il n’y a pas si longtemps, se faisait accrocher pour avoir un autographe. C’est cette ambiance que j’aimerais retrouver. »