« Lau » présentée chez Duceppe: une grande fierté pour l’autrice Marie-Pier Audet

THÉÂTRE. Après 14 représentations chez Duceppe, à Montréal, le rideau est tombé sur la pièce « Lau ». Son autrice, Marie-Pier Audet, ne pourrait être plus fière de cette aventure théâtrale dans la Métropole.

Près de la moitié des performances ont été présentées à guichets fermés. Deux supplémentaires ont été ajoutées à la programmation. Pour vivre ce moment, Marie-Pier Audet y était presque chaque soir [elle n’a manqué qu’une représentation]. « C’est peut-être un peu pour ça que je suis brûlée, mais je ne le regrette pas du tout, raconte celle qui a fait de nombreux aller-retour Coaticook-Montréal durant ces dernières semaines. Il y a eu beaucoup de gens de l’Estrie qui sont venus voir la pièce, alors c’était la moindre des choses que je sois là pour les accueillir. »

Son passage à Montréal lui a également permis de rencontrer son idole, le comédien Guy Nadon, avec qui elle a échangé quelques mots. Au final, un grand sentiment de fierté a envahi l’artiste. « J’étais fière du travail que j’ai accompli, mais aussi de celui de toute l’équipe de production. Oui, j’ai écrit le texte, mais il ne faut pas oublier l’interprète qui monte sur les planches, les gens à la mise en scène et à la scénographie. J’ai aussi eu la chance de travailler avec Laurier Rajotte, qui a signé notre musique. C’est quand même lui qui fait toutes les productions de Robert Lepage. Cette collaboration découle du festival Jamais lu, où on avait été mis en équipe. Il a tellement aimé le projet qu’il l’a suivi du début jusqu’à la fin, même s’il était booké par-dessus la tête. » 

VERS UNE TOURNÉE?

La dernière représentation de « Lau » à Montréal n’est pas synonyme d’une fin. Marie-Pier Audet souhaite jouer sa création un peu partout en province. « On vise une tournée, confirme-t-elle. Une demande de subvention a été faite. Ça devrait avoir lieu en 2024. »

Bien évidemment, Coaticook figurerait parmi les endroits où sera présentée l’œuvre, en plus de Sherbrooke, Québec et Montréal. On parle d’une dizaine de représentations au minimum.

L’artiste coaticookoise souhaite également faire un peu plus de place à la création au cours des prochains mois. « Ça veut peut-être dire que je vais délaisser quelques heures au niveau de la production à la radio, sans nécessairement toucher à l’animation, qui est un volet que je veux conserver. Je veux avoir un peu plus de journées dédiées à la création. Avec les commentaires que j’ai reçus pour Lau, ça me donne beaucoup de motivation », raconte celle qui songe faire de ce texte une trilogie.