Deux députées libérales encensent le Défi Récup-Air à Coaticook
ÉCONOMIE. Aux yeux des députées libérales Désirée McGraw et Madwa-Nika Cadet, le travail réalisé par les employés du Défi Récup-Air, une division du Défi Polyteck, à Coaticook, est « un modèle extraordinaire pour tout le Québec ».
Ces élues ont effectué un arrêt à cette usine dans le cadre de leur tournée estrienne, mercredi matin (15 mai). « Ici, on parle d’intégration, d’économie circulaire et sociale ainsi que d’environnement. On valorise non seulement les items reçus, mais aussi toutes les personnes qui y travaillent. C’est beaucoup plus qu’une entreprise, c’est une famille », lance Mme McGraw, qui est également députée de Notre-Dame-de-Grâce et aussi porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie sociale, solidarité sociale et action communautaire.
À l’intérieur de ses locaux, les employés revalorisent certains items, comme des déshumidificateurs, des refroidisseurs d’eau, des thermopompes ainsi que des celliers à vins. Ainsi, 97 % des appareils qui y rentrent sont démontés et revitalisés, évitant ainsi l’enfouissement. On y emploie des gens en situation de handicap, qu’il soit physique ou intellectuel.
« Quand ma collègue me parlait de ce qu’on faisait au Défi Polyteck, elle avait des étoiles dans les yeux, confie la députée de Bourrassa-Sauvé, Madwa-Nika Cadet. Je voulais voir comment ça s’articulait sur le terrain. Voir une entreprise qui priorise cette intégration à l’emploi est vraiment intéressant. Avec le ralentissement économique que le gouvernement nous présente, souvent, les premières personnes qui écopent de cette situation, ce sont celles qui sont éloignées du marché du travail. Une entreprise comme le Défi Polyteck priorise donc ces enjeux. C’est vraiment inspirant. Beaucoup d’entreprises pourraient bénéficier de cette approche. »
Les deux élues pourront faire part de leurs observations à leurs collègues de l’Assemblée nationale, où ils travaillent à l’élaboration du projet de loi 693. Ce dernier permet d’éviter certaines pénalités salariales à des personnes qui ont des contraintes sévères à l’emploi, comme une grande partie des employés de l’entreprise coaticookoise visitée. « Le but est qu’elles aient accès à un revenu de base décent », concluent les deux parlementaires.