Avigaelle Court écrit un premier roman à l’âge de 13 ans
LITTÉRATURE. Et si le prochain J.R.R. Tolkien, auteur de la populaire saga Le Seigneur des anneaux, se cachait ici même à Compton? Âgée de 13 ans seulement, Avigaelle Court met les touches finales à son tout premier roman et espère, un jour, être publiée au même titre que ses idoles de la littérature.
Ses mots ont d’ailleurs séduit le jury du concours « Townships Sun’s Young Voices ». Avigaelle s’est mérité une première place dans la catégorie des récits non romanesques. « J’étais très fière et très surprise du résultat. Je pensais bien me retrouver sur le podium, mais jamais sur la plus haute marche. L’an dernier, j’avais participé à ce concours, mais je n’avais remporté qu’une mention honorable », explique-t-elle.
Dans son essai intitulé « A Glimpse Of The Past », qu’on pourrait traduire en « Un aperçu du passé », la jeune autrice décrit la vie de Ronnie Hazelton, lui aussi, citoyen de Compton. « Je me suis assise avec lui pendant près d’une heure et il m’a raconté son enfance. J’ai décidé d’écrire sur cette personne parce qu’il a grandi dans la même maison que moi. Il a habité Compton toute sa vie. C’est une personne au passé incroyable, très généreuse de son temps et un excellent raconteur. J’ai appris qu’il y avait pas mal plus de résidences et d’arbres dans mon secteur, sur le chemin Cochrane, et qu’ils avaient tous été malheureusement rasés. J’ai aussi levé le voile sur des informations concernant le magasin général de l’ancien premier ministre Louis St-Laurent. »
Si Avigaelle a été primée dans une catégorie plutôt biographique, c’est plutôt un autre genre littéraire qui l’intéresse davantage. « Ce qui me fascine, c’est la fantaisie et les récits historiques. D’ailleurs, c’est en lisant que j’ai développé une passion pour l’écriture. L’univers de Tolkien m’a beaucoup inspiré. »
Le 17 novembre 2022 est une date importante dans son parcours. « Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai écrit les premiers mots de mon roman qui raconte l’histoire de Marie, dans le monde imaginaire d’Eyimpa. Il y a des forces du mal qui commencent à gronder et Marie entamera une grande quête pour sauver ses amis et l’univers dans lequel elle évolue. »
Au total, son livre comptera près de 150 pages. « Je ne connais pas beaucoup le monde de l’édition, mais je vais sauter à pieds joints dans cette aventure. J’en apprendrai tous les jours dans l’espoir de tenir mon roman entre mes mains. »
Et, qui sait, tiendra-t-elle aussi d’autres bouquins puisqu’elle a encore beaucoup d’idées et d’aventures à faire vivre à ses personnages. « C’est ce que j’aime le plus dans l’écriture. Il peut y avoir des millions de possibilités. Et c’est nous qui contrôlons toute leur destinée. »