Saint-Venant-de-Paquette applaudit Richard Séguin

SPECTACLE-BÉNÉFICE. Débuter une tournée à Saint-Venant-de-Paquette, c’est sacré pour Richard Séguin. Surtout que la plupart des chansons de son nouvel album «Les Horizons nouveaux» ont été écrites à cet endroit même.

525 personnes se sont entassées à l’intérieur du Musée-église de la petite municipalité, samedi, afin d’entendre l’auteur-compositeur-interprète. «C’est ici que prend son envol mon p’tit dernier, souligne fièrement l’artiste. Pour nous tous, c’est une véritable fête de se retrouver à Saint-Venant.»

Les mélomanes ont pu entendre certains classiques de l’invité, mais aussi les titres de son plus récent opus. «Mes dernières chansons, je les ai pratiquement toutes écrites ici, raconte le résidant de la petite municipalité depuis plusieurs années. Ça fait du bien de revenir à la maison et ç’a une symbolique assez particulière.»

Bon nombre de ses compositions ont été inspirées par son environnement, comme le tube «L’envie d’y croire». «Même le titre de l’album peut rappeler certains éléments de nos beaux paysages à Saint-Venant», souligne M. Séguin.

Sur scène, l’artiste était accompagné de ses comparses musiciens de longue date, Hugo Perreault et Simon Godin. La violoncelliste Myelle est aussi venue compléter le quatuor.

Spectacle-bénéfice

L’événement du 24 septembre était également un spectacle-bénéfice venant en aide aux Amis du patrimoine de Saint-Venant-de-Paquette, organisme qui gère les activités du Musée-église, de la Maison de l’arbre ainsi que des sentiers poétiques.

Au total, quelque 10 000 $ ont été amassés lors de cette soirée, au grand bonheur de la directrice générale de l’organisme, Sylvie Cholette. «Le succès de cet événement, c’est l’effort de tout un village», commente la principale intéressée.

Les sommes recueillies lors du rendez-vous culturel serviront à assurer le bon fonctionnement de l’organisme.

«On aimerait également créer d’autres espaces poétiques à travers nos sentiers. Disons qu’avec David Goudreault, qui nous aide régulièrement, ce ne sont pas les idées qui manquent», lance Richard Séguin.