Les chansons engagées de Samuele au Pavillon des arts de Coaticook

SPECTACLE. Samuele montra sur les planches du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce samedi (27 janvier), afin d’y présenter ses chansons engagées, le tout dans un environnement intimiste: la combinaison parfaite à ses yeux. Lors de son passage dans la Vallée, l’artiste souhaite créer sa propre bulle. «C’est ainsi plus facile d’inviter les gens dans mon univers. Je désire créer un échange avec eux, mais aussi une rencontre.» Grande gagnante du Festival de la chanson de Granby en 2016, Samuele décrit son répertoire à la fois blues, folk et rock. Son style musical a-t-il atteint son paroxysme lors de la sortie de l’album «Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent», au printemps dernier? «On s’approche toujours de plus en plus de la vérité. Le band dit qu’on n’y sera jamais, puisqu’il s’agit d’un processus, d’une recherche, qui est toujours en évolution.» Si elle a une ADN d’artiste (après tout, il s’agit de la fille de Gaston Mandeville!), Samuele dit aussi avoir l’ADN d’une militante. «Je suis une personne engagée qui réfléchit à tout plein de choses. Je trouve important d’utiliser les micros, les vitrines afin de parler de choses qui me touchent. Je ne veux pas les marteler, mais plutôt informer les gens qui n’ont parfois qu’un seul côté de la « patente ». Les causes qui me tiennent le plus à cœur sont le féminisme ainsi que la transidentité. Ça touche à mon vécu et j’aime mieux parler de ce que je connais.» Son dernier album sortira en mars prochain de l’autre côté de l’Atlantique, en France. Travaille-t-elle présentement sur de nouvelles chansons? «Il faudrait que j’arrête de performer pour ça. Avec « Les filles sages vont au paradis », on n’a pas encore fait le tour. Disons que je n’arrive pas à écrire dans la frénésie de la performance.» Les premières notes de Samuele seront poussées à compter de 20 h.