L’école Vacances Arts nature accueille un nombre record d’élèves

ENSEIGNEMENT. À sa septième année à Coaticook, l’école Vacances Arts nature accueille un nombre record d’élèves. Les directeurs de l’institution culturelle ont parcouru un long chemin, eux qui peinaient à attirer les artistes au départ. «Il y a six ans, on avait énormément de difficulté à avoir une poignée d’inscriptions. On a même dû annuler notre première année d’activités», se souvient France Gionet. Cet été, on compte plus de 240 inscriptions aux différents cours. «Disons que ça se passe merveilleusement bien, affirmer Paul Doyon, qui accompagne Mme Gionet dans cette aventure. On a fait tout un saut depuis nos débuts. Notre réputation s’est bâtie au fil du temps. Les enseignants et nos élèves se parlent de nos succès. Il y a même des listes d’attente dans certains cours.» Peinture, dessins à encre de chine ou guitare, les médiums sont nombreux en ce qui a trait à la création à l’école Vacances Arts nature. On va même à l’extérieur des classes, au bord de la rivière, dans la Vallée ou encore dans les jardins, pour trouver de nouvelles sources d’inspiration. C’est d’ailleurs ce qu’aime Hélène Grosjean, une élève de Saint-François-Xavier-de-Brompton, qui était bien attentive aux directives de sa professeure. «J’aime la zénitude de ce genre d’activités. J’aime tout ce qui touche au travail manuel», lance-t-elle. L’enseignante Véronique Louppe revient une troisième année à cette école. «Simplement pour le plaisir d’enseigner, raconte la dentellière. J’aime aussi sortir de mon atelier et aller à la rencontre des gens.» Bientôt des succursales? Implanter de nouvelles écoles Vacances Arts nature un peu partout au Québec. Voilà le rêve que chérissent Paul Doyon et France Gionet. «Il n’y a tout simplement pas de raisons de ne pas se lancer, rêve Mme Gionet. Je suis originaire du nord du Nouveau-Brunswick et je vois déjà l’endroit où on pourrait y en tenir une. C’est quelque chose d’universel aussi.»