Krystel Mongeau demeure à Star Académie: « J’ai vécu toute une gamme d’émotions » 

TÉLÉVISION. À mi-parcours de l’aventure Star Académie, les mises en danger de dimanche dernier (13 mars) avaient des allures de grande finale. Grâce à une interprétation presque sans faille de la chanson « I Won’t Let Go », Krystel Mongeau a réussi à conserver sa place au Manoir Maplewood, elle qui a été sauvée par le corps professoral.

Après qu’Éloi Cummings eut remporté le vote du public, il ne restait qu’Audrey-Louise Beauséjour et la chanteuse originaire de Saint-Malo. « Je croyais bien que mon heure de quitter était arrivée, confie Krystel, en toute honnêteté. J’avais passé tous les scénarios possibles dans ma tête, à part celui où Audrey serait exclue. »

Il faut dire qu’il s’est bâti une grande amitié entre ces deux artistes au cours des dernières semaines, ce qui rend cette « séparation » encore plus douloureuse. « Depuis que j’ai rencontré Audrey-Louise à l’Audition finale, je la voyais aller loin dans cette aventure. Elle est une artiste complète, tant au niveau du talent qu’au niveau personnel. Au fil du temps, on est devenu de très bonnes amies. C’est aussi devenu ma confidente avec qui j’ai développé une chimie irremplaçable. Peu importe ce qui allait arriver, mon cœur allait être brisé. Et tout ça n’enlève rien au talent extraordinaire d’Éloi », poursuit-elle.

Le verdict a donc été annoncé par Guylaine Tremblay, à la grande surprise de bien des téléspectateurs et fans de la populaire émission. « J’ai vécu toute une gamme d’émotion. J’ai vécu la joie d’avoir l’approbation des profs et l’excitation de rester à l’Académie, mais aussi la tristesse de dire au revoir à mon amie. C’est certain qu’au fond de moi, je voulais rester. Je n’étais pas prête à partir. J’ai encore trop de choses à faire, à apprendre. »

CHANTER EN ANGLAIS… UN PARI RISQUÉ

La dernière semaine en a été une de premières pour Krystel Mongeau. Elle a d’abord été mise en évaluation. « À prime abord, j’étais contente. On s’entend qu’on est ici pour évoluer, pour grandir. J’avais hâte d’avoir les conseils des profs pour voir où j’en étais rendue. »

Puis, est venue la mise en danger. « Encore là, je le voyais de façon très positive. J’ai pu passer des moments privilégiés avec les profs. Mais, à un moment donné, il y a eu un déclic. J’ai allumé qu’il se pouvait que je parte. Ça m’a frappée. »

En compagnie de Gregory Charles, elle a sélectionné « I Won’t Let Go », de la formation country Rascal Flatts. « Ce n’est pas tant le fait que ce soit une chanson en anglais qui dérangeait Greg, mais plutôt le fait qu’elle soit moins connue. Pour moi, c’était une évidence de la faire, car ça représentait la semaine que j’avais vécue. Ça racontait ma vérité au moment du choix de cette chansons. Si je partais, j’allais alors raconter ce que j’avais à dire. Je me suis écoutée dans tout ce processus. »

Il ne faut pas aussi passer sous silence la visite de la petite Élizabeth, 2 ans, la fille de Krystel, au Manoir Maplewood. Il s’agissait de la première fois que la mère la voyait depuis le début de l’aventure. « Ça m’a tellement fait du bien. Ça m’a donné un regain d’énergie pour continuer. J’étais gonflée à bloc et prête à tout casser après son passage. »

De retour à Waterloo, Krystel souhaite poursuivre son apprentissage. « On me dit que je livre de belles prestations, que je ‘shine’, mais je pense qu’il me reste encore des étapes à accomplir. Au final, je veux ressortir grandie de cette expérience en tant qu’artiste et aussi en tant qu’humain. »