Ghislain Taschereau en visite à Coaticook pour parler des années 1990 et de « ses » superhéros

COATICOOK. Plonger dans l’univers des années 1990 et à l’intérieur de celui de superhéros pas si super. Voilà ce que propose l’auteur et humoriste Ghislain Taschereau à l’occasion d’une rencontre littéraire qui aura lieu ce mercredi (15 novembre), à la Microbrasserie Hop Station.

Ces événements, qu’ils aient lieu dans le cadre d’un salon du livre ou encore dans un environnement un peu plus personnel et intime, représentent des moments privilégiés aux yeux du principal intéressé. « Je trouve ça agréable de pouvoir échanger avec les gens, confie Ghislain Taschereau. Cette rencontre, cette ouverture, elles sont importantes. Ça me fait penser à mes années universitaires où je faisais de la radio communautaire. On avait alors le bottin de l’Union des artistes et je me rappelle avoir appelé Marc Messier en lui demandant s’il voulait bien m’accorder une entrevue. Mais avec grand plaisir, m’avait-il répondu. Cette générosité des artistes, je l’ai connue. Et j’essaie de la rendre à mon tour au public et dans la vie en général. »

Coauteur du livre « Québec 90 » avec Tristan Demers, l’ex-star de 100 limites et de Taquinons la planète a réalisé plus d’une dizaine d’entrevues pour cette publication. Des gens comme Bernard Derome, Marc Labrèche, Pierre Brassard, Marc-André Coallier et Marina Orsini se sont prêtés au jeu. « Le dénominateur commun de ces discussions, je crois que c’était le plaisir que tout le monde avait dans les années 1990. C’était un peu comme un laboratoire. Il y avait aussi une effervescence. La télévision, c’était une grande communion qui remplaçait les messes. Ces rassemblements n’existent plus aujourd’hui, parce que tout le monde écoute n’importe quoi à n’importe quel moment, sur autant de plateformes. »

« C’est plaisant replonger dans ces moments, car, aujourd’hui, on est bombardé d’images. On oublie souvent ce qui s’est passé y’a quelques journées à peine », reflète-t-il. 

Lors de sa rencontre avec le public coaticookois, Ghislain Taschereau lèvera aussi le voile sur le dernier ouvrage de sa collection « amouristique », intitulé « La physique de l’amour ». Cette série de romans lui est venue à l’esprit en pleine pandémie. « J’écrivais alors un roman noir. Je trouvais que le nuage au-dessus de nos têtes, à ce moment-là, était déjà assez noir. L’idée de me moquer des romans d’amour m’a plu. Après avoir décortiqué Dracula, Frankenstein, Hulk et Tarzan, je m’attaque à Superman [lequel est rebaptisé Supr’homme dans ce bouquin]. On rit, bien évidemment, mais je voulais aussi adresser une chose. Tu as beau avoir tous les pouvoirs du monde, quand quelqu’un de ton entourage meurt, tu deviens impuissant. C’est ce sentiment d’indispensabilité, cette prise de conscience, que j’ai voulu écrire. » 

Notons que cette rencontre d’auteur débutera à 19 h. L’entrée à l’activité est gratuite.