Émile Bilodeau s’amène au Pavillon des arts de Coaticook

MUSIQUE. Récipiendaire du Félix Révélation de l’année à l’ADISQ en 2017, Émile Bilodeau prendra d’assaut la scène du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce vendredi (16 novembre). Rafraîchissant. Rassembleur. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la musique du jeune artiste, dont le nom commence de plus en plus à résonner dans l’esprit de monsieur ou madame Tout-le-monde. Sur scène, Émile Bilodeau promet de se promener dans plusieurs styles différents et de toujours le faire en français. «En Amérique, le Québec, c’est un petit village gaulois. Il est important de mettre en valeur notre culture, de chanter en français. Et de faire valoir aussi que ce n’est pas seulement Céline [Dion] qui s’occupe de ce dossier-là», rigole celui qui a signé le populaire tube «J’en ai plein mon cass». L’hiver dernier, Émile Bilodeau a passé quelques jours du côté de Calgary, en Alberta, où l’ADISQ lui a offert une résidence. «Je suis arrivé avec mes chansons et on avait un bon plan mis en branle pour démarrer le travail sur mon deuxième album. Là-bas, j’ai pu chanter dans le micro de Neil Young. Pour moi, ça veut tout dire. C’est ce cachet-là que je suis allé chercher là-bas, plus que l’inspiration.» Le nouveau «Émile Bilodeau» devrait atterrir quelque part sur les tablettes en 2019. L’artiste entrera en studio au début de la nouvelle année pour le travailler. «Je veux garder cette essence, cette candeur que les gens aiment bien chez moi. Ce qui va changer sera probablement la forme. J’aime utiliser d’autres instruments. J’ai découvert que je pouvais me débrouiller au piano ainsi qu’au ukulélé. Mes chansons conserveront toujours mon p’tit côté humoristique, car, je trouve important que je puisse triper sur scène lorsque je les fais en spectacle.» Émile Bilodeau participe également à un album hommage à Félix Leclerc, lequel sera bientôt disponible. «Ce sont des jeunes créateurs qui chantent un répertoire intemporel à leur manière. J’adore ce cachet et ce transfert culturel qui s’exerce.» Les premières notes pourront être entendues dès 20 h.