Dominic St-Laurent décroche un rôle dans la nouvelle série «Audrey est revenue»

TÉLÉVISION. Dominic St-Laurent a de quoi être fier. Le comédien vient de décrocher un rôle dans la nouvelle série «Audrey est revenue», laquelle prendra l’affiche cet automne, sur le Club Illico.

«Je suis tellement excité, raconte l’artiste originaire de Saint-Herménégilde. Je me sens aussi honoré de pouvoir jouer aux côtés d’une telle brochette de comédiens.»

Dominic St-Laurent partagera en effet l’écran avec Josée Deschênes et Denis Bouchard dans cette comédie dramatique coécrite par Guillaume Lambert et Florence Longpré. «Florence [que les gens ont pu découvrir en tant que Gaby Gravel ou encore dans M’entends-tu où elle campe le rôle d’Ada] a étudié à la même école que moi. Elle a terminé quelques années avant moi, mais je l’ai vu dans certaines activités d’impro et dans des exercices publics. J’ai toujours capoté sur ce qu’elle faisait. Avoir la chance de jouer avec elle, ce sera un vrai beau « trip ».»

«Audrey est revenue» raconte l’histoire d’Audrey (Florence Longpré), qui se réveille après avoir passé 16 années dans un profond coma. Maintenant âgée dans la trentaine, elle rentre à la maison et elle réalise que bien des choses se sont passées depuis le drame. La famille dans laquelle elle a grandi n’est plus la même, les tendances mode ont complètement changé et la technologie prend désormais une place importante dans la vie des gens.

Dominic St-Laurent interprétera  le frère d’Audrey. «Au travers les éléments de comédie, ce qui m’a marqué, c’est vraiment la sensibilité qui se dégage des personnages. On voit comment une famille, qui avait auparavant fait le deuil de sa fille, la retrouve enfin. Il va y avoir de grands bouleversements, y compris pour son frère», raconte-t-il.

«C’est drôle, parce qu’à la base, ce n’est pas mon casting de base, ajoute Dominic. J’ai donc dû travailler pas mal. Je suis allé piger dans mes amis du secondaire, mes chums de gars qui sont sur la construction pour bâtir ce personnage. Je sors un peu des éléments de ma campagne natale pour le pimenter aussi.»

Pour le comédien, il s’agira d’un premier rôle important à la télévision. Les tournages ont débuté au cours des derniers jours.

Projets à la tonne

Durant la pandémie, on a entendu ad nauseam qu’il était important de se réinventer. Ce message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. «En parlant avec un magicien qui faisait des spectacles sur le web, j’ai décidé de me gâter et de m’acheter une nouvelle caméra, des équipements d’éclairage et un écran vert. J’ai découvert toutes les possibilités qui s’offraient à moi. En faisant le grand plongeon et en créant mon studio à la maison, je suis passé de n’avoir rien à faire à réaliser des spectacles virtuels.»

Au cours des prochaines semaines, Dominic St-Laurent sortira un vidéoclip avec Max & Marine. «On a fait le Festival des arts de la ruelle l’été dernier et on a remporté un prix qui était une semaine de résidence. On en a profité pour créer ce clip.»

Le comédien se retrouve aussi à la tête d’un projet de balado alliant radio et théâtre pour les aînés. L’initiative a d’ailleurs reçu une subvention du programme Nouveaux horizons pour les aînés. «Je fais aussi des spectacles pour cette clientèle. Avant, j’allais chanter dans les résidences, mais là, ce sont des événements virtuels. Avec mon écran vert, je peux me retrouver sur la plage en chantant « Mexico ». Ça fait voyager mon public», rigole-t-il.

En compagnie de sa mère, la psycoach Pierrette Desrosiers, il a créé un webinaire sur les différences entre les générations au travail. «Ma mère livre la portion académique, tandis que moi, je me concentre sur les interprétations des personnages», relate-t-il.

Vive le retour sur la scène

Au cours de sa carrière, Dominic St-Laurent est monté à de nombreuses reprises sur la scène, devant un public. Cette proximité avec les spectateurs lui manque-t-elle depuis le début de la pandémie? «J’ai comme accepté que je vivais une nouvelle réalité, lance-t-il après avoir hésité quelques secondes avant de répondre à la question. Je ne suis pas là à m’apitoyer sur mon sort et à me dire que c’est terrible ce qui m’arrive. Je m’adapte. Puis, j’ai tellement de plaisir à travailler avec les nouveaux médias.»

N’en demeure pas moins qu’il a vécu un p’tit moment d’émotion lorsqu’il est remonté sur la scène du théâtre Hector-Charland, à L’Assomption, il y a peu de temps. «On a pratiqué les textes d’une comédie musicale que j’ai coécrits [en partenariat avec les Productions Grand V, le tout devrait être présenté cet été, si les mesures sanitaires le permettent]. J’ai quasi versé une larme en regardant la salle et en me disant qu’il y aura bientôt des gens assis dans ces sièges. La musique et les textes seront entendus par un public. C’est venu me chercher.»