Caroline Roy à l’émission «Le Meilleur pâtissier du Québec»: «J’ai adoré mon expérience»
TÉLÉVISION. De nature plutôt timide et réservée, Caroline Roy a voulu briser certaines barrières qu’elle s’était imposées au fil du temps en participant à l’émission «Le Meilleur pâtissier du Québec». Survol de cette expérience télévisuelle qu’elle qualifie de «trip culinaire à vivre au moins une fois dans sa vie».
La Watervilloise de 41 ans fait en effet partie de la brigade de cette aventure, dont la plateforme Vrai diffuse les épisodes depuis quelques jours déjà. Avant de se retrouver devant les caméras, elle a dû passer à travers un rigoureux processus de sélection. «Tout a commencé l’an dernier alors que j’étais encore en congé de maternité. Les enfants dormaient et j’ai vu une publicité pour l’émission. Comme je suis une grande fan de ce type d’émission, je me suis dit pourquoi pas. J’ai rempli le formulaire à même mon téléphone, puis on m’a rappelée. J’ai dû passer deux ou trois autres auditions, dont l’une ou je devais me présenter avec un gâteau que j’avais fait au préalable.»
On lui confirme alors que sa candidature a été retenue. «J’étais vraiment contente et, d’un autre côté, j’avais de la misère à y croire. Je suis une personne réservée, sauf qu’en cuisine, je me sens prête à faire un grand saut. Je suis aussi très créative quand vient le temps de penser aux fourneaux.»
Tout au long des épisodes, Mme Roy devra créer des desserts des plus décadents. On n’a qu’à penser à son gâteau banana split. «Je l’avais fait lors d’un méchoui pour le club social du bureau (elle travaille chez Agriculture Canada). Ç’avait fait un malheur et je voulais le présenter aux juges. Mélanger banane, crème glacée, gâteau, caramel et autres fruits, c’est une combinaison gagnante, tant chez les enfants que chez les adultes. On s’est aussi servi de mon gâteau pour faire la promotion de l’émission. C’est une belle fierté.»
Ce qui a été le plus difficile tout au long de son parcours, c’est définitivement la gestion du temps. «Ça n’a même pas été de me faire déranger par les animateurs pendant que je cuisine. Ça, je suis habituée, surtout avec quatre enfants», rigole-t-elle.
«Le chronomètre a été mon pire ennemi, rajoute-t-elle. Il y a une fois où je pensais que je n’allais pas arriver à temps, alors j’ai retiré deux de mes quatre crèmes brûlées du four. Résultat: il n’y en avait deux de pas assez cuites. On peut rajouter aussi le facteur stress dans tout ça.»
Les émissions ont été tournées l’été dernier. «J’ai vraiment adoré mon expérience, surtout de voir comment les tournages se passaient. C’est tout un monde la télé. J’ai aussi vécu ça à fond, car des émissions pour les pâtissiers, il n’y en a pas des tonnes, alors c’était peut-être un trip que je vivrais seulement une fois dans ma vie.»
Bien qu’elle travaille à temps plein pour une agence gouvernementale fédérale, elle ne ferme pas la porte, un jour, à vivre de sa passion. Entre temps, elle demeure ouverte aux opportunités qui s’offrent à elle.