Un dîner met les projecteurs sur l’Association des personnes handicapées de Coaticook

COATICOOK. Une grande foule s’est rassemblée au parc Chartier, du côté du centre-ville de Coaticook, afin de participer au traditionnel dîner « hot dog » de l’Association des personnes handicapées de la MRC de Coaticook (APHC+), jeudi midi (1er juin). C’est tant mieux puisque c’est exactement le genre de visibilité dont l’organisme a besoin.

La directrice générale Annie Cloutier estime à plus de 300 le nombre de personnes venues se régaler par cette journée chaude et ensoleillée. « Ce dîner est non seulement une façon de se rassembler et de casser la croûte, mais c’est aussi une façon de mieux se faire connaître de la population », estime-t-elle.

« Encore aujourd’hui, bien des gens ne savent pas qu’on existe ou ne sont pas au courant des activités qu’on tient avec cette clientèle. Nous avons encore beaucoup de travail à faire sur ce point-là », rajoute son collègue et président du regroupement, André Veilleux.

Tenir des activités comme celle du 1er juin permet également d’intégrer les bénéficiaires des bonnes actions de l’APHC+. « Il y a des gens handicapés qui ont participé au service et à l’animation du rendez-vous, explique Mme Cloutier. On vient démontrer que ces personnes peuvent participer à la vie communautaire de notre belle région. »

Les dons versés lors de ces journées seront utilisés pour la tenue d’activités durant la saison estivale, pour la clientèle ayant des handicaps physiques ou intellectuels. 

PROJETS À VENIR

Au cours des prochaines semaines, le stationnement de l’Association des personnes handicapées de la MRC de Coaticook sera agrandi, question d’offrir encore davantage d’espaces à cette clientèle. On aménagera aussi un jeu de palets à l’extérieur.

Le président André Veilleux souhaite poursuivre sa tournée de sensibilisation des commerces de la région. « Je le dis continuellement, il faut rendre accessibles nos places publiques et nos commerces. Il y a de nombreux programmes pour ça. Malheureusement, je sais que bien des commerces de notre centre-ville sont situés dans des immeubles qui ont du vécu. Ça devient un peu plus compliqué de rendre ça accessible. Je comprends leur situation. En même temps, s’ils étaient accessibles pour nous, on pourrait retenir davantage de gens en situation de handicap ici », note celui qui se déplace en fauteuil roulant.