Les Services agricoles Luke Bélanger célèbrent leur quart de siècle en affaires

AGRICULTURE. Luke Bélanger a toujours rêvé d’être son propre patron. Un réel passionné de travail, le Coaticookois n’a jamais hésité à créer sa propre entreprise, les Services agricoles Luke Bélanger. Une décision qu’il ne regrette aucunement… plus de 25 années après s’être lancé en affaires. «Mon sport, c’est le travail, raconte le père de l’olympienne Josée Bélanger, pour faire une analogie. Ç’a toujours été une passion pour moi. Dans ma tendre enfance, j’ai travaillé sur des fermes laitières. J’ai aussi suivi mon cours en production animale à La Frontalière.» Son parcours l’a ensuite mené à travailler pour la défunte entreprise Lebeau Nourrisseurs, qui était située à Compton. «J’y ai œuvré pendant un petit peu plus de quatre ans, décrit-il. J’ai toujours rêvé d’être mon propre patron. J’étais ambitieux, alors je me suis lancé dans cette aventure [celle de la création des Services agricoles Luke Bélanger].» L’entreprise, aujourd’hui située sur la route 141, à la hauteur du hameau de Barnston, est bien différente de celle qui a été créée en avril 1992. «Mon père avait un garage sur le chemin de Compton, en face de la ferme de Denis Beaudoin. On avait sorti son char, on s’est construit des tablettes et on y a mis notre inventaire. J’ai travaillé fort cette première année-là, jour et nuit même, pour gagner le même salaire que je faisais en tant qu’employé», se souvient-il. Les Services agricoles Luke Bélanger ont aussi eu pignon sur rue dans les anciens locaux de Caron Radiateurs (1993-1996), à quelques pas de l’emplacement du Tigre Géant aujourd’hui. L’entreprise propose toujours les mêmes petits équipements et services agricoles qu’avant. «Ce qui a changé, c’est plutôt l’automatisation des fermes, note M. Bélanger. Ça ne peut qu’être une bonne chose, surtout en raison de la pénurie de main-d’œuvre qu’on vit ces temps-ci.» Confiant en l’avenir Luke Bélanger dit être optimiste quant à l’avenir. «L’agriculture existera toujours. C’est un moteur important de l’économie de notre région», avance-t-il. D’ailleurs, il est en plein processus de transfert d’entreprise. Les acheteurs: son fils Mathieu et sa fille Jessica. «Je suis fier que ça reste dans la famille. Quand j’ai vu qu’il y aurait de la relève de notre côté, j’ai continué à foncer. Par le passé, j’ai eu quelques occasions de vendre à des étrangers, mais je n’étais pas intéressé.» Jessica Bélanger, elle aussi, dit être bien fière de prendre le flambeau. «J’ai grandi là-dedans. Mais, ce qui me passionne le plus, ce sont les chiffres, le côté administratif. Mon frère, c’est plutôt la mécanique. C’est le manuel de la famille. Disons qu’on forme une belle équipe.»