Des élèves de Waterville en voyage communautaire au Kenya

AFRIQUE. Neuf élèves du Collège François-Delaplace reviennent d’un voyage communautaire au Kenya avec bon nombre de souvenirs, mais aussi avec la satisfaction d’avoir aidé leur prochain.

Accompagnées de l’enseignante Audrey Langlois et de la responsable de la vie spirituelle et communautaire Sylvie Pelletier, ces dynamiques adolescentes ont séjourné dans ce pays de l’Est de l’Afrique, du 28 février au 11 mars dernier. Monika Dzielak avoue avoir participé à ce voyage pour son goût de l’aventure. «C’était une rare occasion de visiter ce coin de pays, en plus d’aider ses habitants», raconte-t-elle.

Ylan Gagné avait participé au voyage au Pérou l’an dernier, ce qui lui a donné la piqûre de ce genre de périple. «Ta perspective des choses change beaucoup une fois que tu reviens à la maison», philosophe-t-elle.

Sur place, avec l’aide de l’organisme Mouvement UNIS, elles ont construit les fondations d’une classe d’une nouvelle école, en plus de faire la «marche d’eau». «Là-bas, les femmes doivent marcher six kilomètres avec des barils d’eau pour les amener à leur famille. «On ne réalise pas à quel point on a de la chance ici, note Arianne Lapierre. On n’a qu’à ouvrir le robinet et on a accès à notre eau potable.»

Léajeanne Allaire se souviendra de la bonne humeur des gens qu’elle a aidés. «Ils avaient toujours le sourire accroché au visage. Ils nous saluaient tout le temps. C’était gratifiant. Disons que si tu te levais du mauvais pied le matin, ils te redonnaient la bonne humeur très rapidement.»

Malgré les quelques chutes en raison des terrains rendus glissants par la saison des pluies et les différentes attaques animales (bonjour chauve-souris africaine et moustiques énormes!), toutes les élèves souhaitent prendre part à d’autres aventures du genre. «Ce voyage m’a apporté beaucoup personnellement. Venir en aide aux gens, c’est la plus belle chose que tu puisses faire», croit Mayane Blouin.

«Plus tard, c’est certain que j’aimerais décrocher un emploi qui me permettrait d’aider mon prochain», poursuit Aurélie Desmarais.