40 jeunes de Coaticook participeront à la Course Pierre Lavoie

COATICOOK. 40 ados, dont plus de la moitié ont fait leur primaire à l’école Saint-Luc de Barnston, prendront part à la Course Pierre Lavoie, qui aura lieu en mai prochain. Ce happening est en quelque sorte l’équivalent au volet secondaire des fameux «cubes énergie» que les plus petits accumulent durant leur parcours au primaire. La course à pied, elle, est un défi de 270 kilomètres, reliant Montréal à Québec. Les coureurs se relaient tout au long des 30 heures que dure le défi. «L’objectif, c’est d’inciter les jeunes à être actifs», raconte l’enseignant en éducation physique de l’école primaire Saint-Luc de Barnston, Éric Robichaud. Afin de bâtir son équipe, M. Robichaud a fait appel à ses anciens élèves. «Je voulais continuer de leur offrir des occasions de bouger. Les saines habitudes de vie doivent faire partie de leur quotidien, même lorsqu’ils sont plus vieux. J’ai dû parfois être vendeur pour en convaincre quelques-uns, mais beaucoup ont accepté avec plaisir. Ils peuvent être très fiers, car ça prend du courage participer à cette course.» Ceux qui poursuivent maintenant leurs études à l’école secondaire La Frontalière, au Collège Rivier ou encore au Triolet, seront accompagnés par d’autres élèves du secondaire. Bien évidemment, la participation de ce groupe de Coaticook à l’événement n’est pas gratuite. Aux dires d’Éric Robichaud, quelque 10 000 $ au total seront nécessaires pour assurer leur place parmi les 150 écoles qui y participent. Voilà pourquoi il a contacté de nombreuses entreprises pour établir des partenariats. Les personnes intéressées à encourager ce groupe peuvent aussi le faire en contactant l’initiateur du projet à l’école Saint-Luc, au 819 849-9106. Saint-Luc, une école santé globale Le programme «Santé globale» est instauré à l’école Saint-Luc depuis un bon moment déjà. Il permet aux jeunes d’obtenir une heure d’activité physique par jour pratiquement tous les jours [9 jours sur 10, techniquement]. «On bonifie aussi les activités en allant beaucoup à l’extérieur. Par exemple, on fait du vélo, des randonnées en montagne, du ski, de la raquette. Les finissants partent pour un périple de trois jours en Gaspésie», note Éric Robichaud. L’enseignant avoue qu’il aimerait bien que cette méthode soit adoptée par l’ensemble des écoles de la province. «Ce serait gagnant, mentionne-t-il. Un corps qui bouge est un corps en santé. En plus de créer une certaine motivation pour ces jeunes, ça signifie moins de stress et aussi une facilité d’écoute aux autres matières.»