Zones dangereuses et transport scolaire : insatisfactions et débat circulaire

Une assemblée sur le transport scolaire et les zones dangereuses s’est tenue à l’école Gendreau le mardi 7 juin dernier. Malgré les solutions proposées aux résidants de la zone piétonne pour sécuriser les lieux, des parents insistent pour avoir accès au transport scolaire.

L’automne dernier, 21 familles des zones de marcheurs étaient directement concernées par la problématique des secteurs dangereux des routes que fréquentent leurs enfants pour aller à l’école. Suite à l’utilisation de Google Map, un parent a signifié à la Commission scolaire des Hauts-Cantons que son lieu d’habitation se situe au-delà du 1,6 km imposé par la loi. Après quoi, la commission scolaire a remesuré les distances et, effectivement, treize familles se trouvaient à une distance supérieure à la limite, ce qui a réduit à huit le nombre de familles concernées par les routes dangereuses, et qui ne bénéficient toujours pas du transport scolaire. «Je suis très satisfaite parce que cela représente un problème réglé pour plus de la moitié d’entre nous», dit Odette Turgeon.

Des changements sur la rue Merrill, qui seront réalisés cet été, furent annoncés pendant l’assemblée. D’une part, un passage piéton semblable à celui en face de la Caisse Desjardins sur la rue Child sera construit à l’intersection de Boisjoli. De plus, un panneau d’arrêt sera temporairement installé pour habituer la population à la nouveauté. D’autre part, parce que la route 141 appartient au ministère des Transports, la Ville enverra une nouvelle demande de clignotant au ministre. Une première demande a été faite il y a quelques temps et avait été refusée parce qu’il n’y a pas suffisamment de piétons dans le secteur.

L’idée des parents qu’une partie du transport scolaire soit payée pour ceux qui résident dans une zone dangereuse en deçà du 1,6 km sera soumise à la commission scolaire. Deux mères ont clairement affirmé qu’elles ne laisseront par leurs enfants marcher malgré la sécurisation des secteurs en question. Celles-ci insistent beaucoup pour bénéficier gratuitement du service de transport.

 

Par Josée Marie-Lise Robillard