Vivre à Compton: la grande vitalité d’une petite municipalité
DÉVELOPPEMENT. Aux yeux du maire de Compton, Bernard Vanasse, opter pour la petite municipalité comme milieu de vie est l’un des meilleurs choix qu’une famille pourrait faire. «Compton est en ébullition, avance le premier magistrat pour confirmer ses dires. Notre situation géographique nous avantage grandement. Nous sommes à quelques kilomètres seulement de grands centres, mais avec la quiétude d’un petit milieu et pratiquement tous les services d’une grande municipalité.» Les quelques développements domiciliaires sont également une preuve de la vitalité de Compton. Les infrastructures municipales sont fort utilisées. Le Récré-O-Parc pourrait même faire rougir d’envie bien des municipalités de plus grande taille. «Il y a plusieurs années, nous avons mis la main sur une subvention du gouvernement provincial qui nous a permis de transformer notre parc municipal. Ç’a contribué à faire une infrastructure que tout le monde envie. Nous avons de beaux jeux et un merveilleux terrain de soccer.» Le conseil municipal travaille même à faciliter l’accès à son Récré-O-Parc. «On veut que les gens y aient accès par le centre du village, peut-être via un sentier pédestre, avance le maire Vanasse. On est présentement en pourparlers avec les voisins du parc pour créer quelque chose d’intéressant.» Quant au possible agrandissement de l’école primaire Louis-St-Laurent, le premier magistrat se dit confiant que le dossier avancera. «C’est signe de vitalité cette nouvelle demande. Ça prend de la place pour accueillir nos jeunes. Il faut se le dire, les parents, ici, veulent que leurs jeunes étudient à Compton. Ça fait partie du sentiment d’appartenance. On a une oreille attentive du gouvernement et j’ai confiance que le tout sera réglé d’ici les prochaines années.» À propos de son hôtel de ville, la Municipalité dit étudier présentement la question. «On manque un peu d’espace. Et, ce qu’on souhaite régler comme problème, c’est l’accessibilité pour nos citoyens à mobilité réduite à nos services, qui sont pratiquement tous au deuxième étage.» Une étude est présentement en cours pour présenter les scénarios envisageables.