Vente du King’s Hall: «une excellente nouvelle», clame le maire Vanasse

COMPTON. La vente du King’s Hall à un groupe d’investisseurs de Toronto réjouit le maire de Compton, Bernard Vanasse. «C’est une excellente nouvelle», raconte le premier magistrat. Bien qu’il ne connaisse pas tous les détails entourant la transaction ni les intérêts précis des nouveaux propriétaires, M. Vanasse applaudit la nouvelle. «On ne pourrait pas demander mieux pour Compton, laisse-t-il entendre. Cette bâtisse-là avait besoin d’un peu d’amour. Avec les années, on l’a peut-être un peu négligée. De voir qu’il y a quelqu’un qui s’y intéressera, ça ne peut qu’être positif, et ce, peu importe l’ampleur que le projet prendra.» Il y a eu de nombreux projets entourant le King’s Hall au cours des dernières années. Celui-ci sera-t-il le bon? «Cette fois, j’y crois assez, lance le maire avec un brin d’enthousiasme. Sachant ce qu’on veut faire du bâtiment je pense que c’est un projet structurant.» L’idée d’une école est-elle plus viable que celle de construire des condos? «L’un n’empêchera pas l’autre, explique M. Vanasse. Il reste encore 20 acres autour du King’s Hall. Si on a une école, ça créera des emplois. Ces gens voudront peut-être demeurer près de leur lieu de travail. S’il y a des promoteurs prêts à prendre le flambeau pour des projets immobiliers dans ce secteur, ce serait très intéressant. Tout ça va très bien ensemble.» Le King’s Hall fait partie de l’histoire de Compton, rappelle le maire Vanasse. «Si les gens veulent le faire revivre, le garder comme tel, ce serait excellent pour nous. Et s’ils veulent bien s’intégrer à la communauté, en ouvrant leurs portes pour certains services pour nos citoyens, ce sera excellent aussi.» Le premier magistrat souligne qu’il a bien hâte que les promoteurs viennent présenter leur projet aux élus. Entre temps, il rappelle la lancée sur laquelle Compton se retrouve, notamment avec la concrétisation de deux nouveaux développements domiciliaires, situés sur la rue Carmen ainsi que le développement Massé.