Urgence de Coaticook: rencontre «satisfaisante» entre les élus de la région et les dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS
SANTÉ. Une rencontre entre les dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et des élus de la région de Coaticook s’est tenue jeudi (9 décembre) pour discuter de l’urgence de l’hôpital de Coaticook. Aux dires des participants, celle-ci a été jugée satisfaisante.
Du côté de l’établissement hospitalier, bien qu’on soit conscient d’une certaine déception de la part des décideurs concernant la fermeture le soir et la nuit de l’urgence, on a indiqué avoir rehaussé certains services, dont le nombre de médecins à l’urgence et la couverture ambulancière.
«Nous avons écouté les préoccupations soulevées par les élus et réitéré notre engagement à offrir des soins et services de qualité et sécuritaires à la population de Coaticook. Nous reconnaissons leurs préoccupations, mais nous sommes convaincus qu’avec nos partenaires locaux, incluant le groupe de médecine de famille (GMF) des Frontières, nous parviendrons à établir une vision commune des services essentiels et d’urgence de la région», souligne le président-directeur général du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, le docteur Stéphane Tremblay.
Le maire de Coaticook, Simon Madore, s’est dit quant à lui satisfait des échanges. «J’étais entouré de nombreux acteurs du milieu de la MRC de Coaticook qui ont pu exprimer leur crainte face à la fermeture de nuit de notre urgence. Maintenant, ensemble, nous allons explorer des avenues pour la pérennité de nos services de santé pour la population de la MRC de Coaticook», a mentionné le premier magistrat.
Rappelons que lors d’une conférence virtuelle tenue il y a quelques jours, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a mentionné vouloir revenir à la désignation initiale de l’urgence de Coaticook. Celle-ci prévoit une ouverture pour les consultations sur une période de 12 heures par jour et des travaux se poursuivent pour garantir cette offre de service. Comme 75 % des personnes qui se présentent à l’urgence ont une condition qui représente un faible niveau de priorité, les services sont ajustés pour mieux répondre à ces besoins, tient à souligner l’institution.