Une très grosse année sous le signe du football

FOOTBALL. Il a été invité à participer à deux mini-camps de la Ligue nationale de football. Il a également été repêché au premier tour par les Lions de la Colombie-Britannique, en plus de disputer sa première saison chez les professionnels au sein de cette formation. Voilà pourquoi l’équipe rédactionnelle du Progrès de Coaticook désigne Charles Vaillancourt à titre de personnalité de l’année 2016.

«J’ai vécu une très, très grosse année côté football», résume le sportif originaire de Coaticook.  

De retour au Québec depuis quelques semaines, l’athlète dit prendre soin de son corps avant le retour à l’entraînement. «C’est présentement la saison morte. Là, on prend un "break". Disons que ça fait du bien aux articulations. On va reprendre le gros travail en janvier afin d’être prêt pour le camp d’entraînement.»

Retour sur une première année chez les pros

«Quand je regarde tout ce que j’ai accompli cette saison avec les Lions, je peux dire que ç’a super bien été», lance le colosse de 6p3, 329lb.

«Je pense que ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à me tailler un poste de partant à la suite du camp d’entraînement, rajoute-t-il. J’ai été sur l’alignement de départ des Lions pour les deux premières rencontres de la saison.»

Malgré une blessure à la tête qui l’a mis à l’écart du jeu pendant cinq semaines, Vaillancourt ne retient que du positif  de sa première année au sein de l’organisation des Lions.

2016 a également été marquée d’une participation à deux mini-camps  de la Ligue nationale de football, soit ceux des Giants de New York et des Raiders d’Oakland. Même si ces deux formations n’ont pas retenu les services de l’ex-porte-couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval, le sportif ne ferme pas la porte à ce qu’un jour il fasse partie de ce circuit. «Pour l’instant, mes droits appartiennent aux Lions. À la fin de mon contrat, si des équipes qui m’ont mis sous la loupe se montrent intéressées, ça peut toujours devenir possible. Les prochaines années, je devrai être encore plus dominant et jouer le meilleur football qui soit.»

Quelques mois à Vancouver

La vie à Vancouver a été relativement paisible pour le nouvel arrivant. «J’ai réussi à m’adapter sans trop de difficultés, lance-t-il. L’ambiance au sein de l’équipe était très bonne. Je me suis rapproché de mes collègues de l’O-Line.»

En 2017, Charles Vaillancourt souhaite se tailler un poste de partant au sein de l’alignement des Lions. «Ce sera mon but, indique-t-il, confiant. L’an dernier, je suis arrivé et je ne savais pas trop comment marchait cette machine. Là, je vais arriver pas mal plus en confiance et en pleine possession de mes moyens.»

Football et Coaticook

Charles Vaillancourt a fait partie de l’une des premières équipes de football de l’école secondaire La Frontalière. «Je me souviens que ç’avait été difficile de recruter du monde, dit-il. J’étais en secondaire 3 et j’avais quand même réussi à convaincre tous mes chums, sur la place publique. Je l’ai fait, car j’en voulais un club, à Coaticook. J’ai tellement tripé avec mes amis. Le feeling d’essayer quelque chose de nouveau, c’était très excitant. Ce sport m’a permis de me dépasser et de développer un sentiment d’appartenance avec mon école.»

«Le football, c’est vraiment un sport pour tout le monde, poursuit-il. Que tu sois petit, grand, ou bien pesant comme moi, il y aura toujours une place dans l’équipe, peu importe le gabarit. Le football, c’est aussi un sport complet. Tu vas chercher de bonnes valeurs qui peuvent te mener très loin dans la vie. Et ça peut aider des jeunes à raccrocher à l’école.»