Une solution de 1,4 M $ pour combler les besoins du milieu

Pour débuter la nouvelle année, les acteurs de différents milieux de Compton ont décidé de travailler en équipe plutôt qu’en silo. Ainsi, on veut retaper le centre communautaire de la municipalité et construire une annexe à l’école primaire Louis-St-Laurent, qui manque cruellement d’espace pour accueillir les nouveaux élèves.

Quatre institutions pilotent donc ce projet évalué à 1,4 million de dollars. La Commission scolaire des Hauts-Cantons, l’école Louis-St-Laurent, le Centre de la petite enfance (CPE) Les Trois pommes ainsi que la Ville de Compton ont décidé d’unir leurs forces.

L’origine de cette union vient d’abord du problème d’espace de l’école primaire comptonoise. «Nous allons bientôt manquer d’espace pour accueillir nos nouveaux élèves, signale le directeur de cet établissement scolaire, Normand Lapointe. Déjà, on manque d’espace pour notre bibliothèque et notre parc informatique. Il faut trouver une solution.»

Dans leurs démarches, les gens de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ont rencontré les dirigeants de la Ville de Compton et du CPE Les Trois pommes. «Nos besoins se rejoignaient et on en est finalement venu à un projet commun», lance pour sa part le commissaire attitré à la région de Compton, André Couture.

Pour la somme de 1,4 M $, on prévoit la construction d’une annexe de deux étages à l’école Louis-St-Laurent. À l’intérieur de celle-ci, on retrouverait quatre classes supplémentaires et un espace pour la bibliothèque scolaire, qui pourrait également servir les gens de Compton. Des exemples de maisons de livres à deux vocations (scolaire et municipale) sont courants au Québec, comme à Bromont, et, plus proche de nous, à Dixville.

L’autre partie du projet inclut la restauration du centre communautaire de Compton. On veut ainsi agrandir la salle communautaire, vu le possible déménagement de la bibliothèque municipale. Même chose pour le CPE Les Trois pommes, lequel est abrité à l’intérieur de ce même centre communautaire. «Nous sommes présentement en attente de 16 nouvelles places en garderie, indique la directrice de l’établissement, Guylaine Lamothe. Si on les obtient, il faudra agir rapidement.»

Le maire de Compton, Bernard Vanasse, applaudit la collaboration entre les quatre partenaires. «Ce n’est pas en travaillant chacun de notre côté que nous allons faire avancer les choses. En unissant nos forces, je pense que nous avons beaucoup plus de chances que notre projet soit accepté.»

Celui-ci a d’ailleurs été déposé auprès du ministre de la Santé et député de Saint-François, Réjean Hébert. Une annonce concernant l’approbation ou le refus du projet pourrait venir au cours des prochaines semaines ou des prochains mois.

Questionnés à savoir si l’école des Arbrisseaux a déjà été une option, les intervenants affirment l’avoir étudiée. «Il s’agit d’un établissement qui date. Il y aurait eu trop de travaux à faire et ça aurait largement dépassé les 1,4 M $», stipule André Couture.