Une rencontre fortuite… avec le groupe rock Kiss

MUSIQUE. La date du 19 mars 2019 restera à jamais gravée dans leur mémoire. Mélomanes, Vincent Houle-Paquette, Gabriel Pépin et Mathieu Déziel n’ont jamais pensé qu’en plus d’assister à un spectacle du groupe Kiss au Centre Bell, ils allaient rencontrer les membres de cette mythique formation.

Le processus qui les a menés vers cette rencontre fortuite a débuté à l’entrée de cet amphithéâtre de Montréal, lorsque ceux-ci ont présenté leurs billets.

Sans doute en raison d’une erreur informatique, les jeunes de Coaticook se sont retrouvés bien malgré eux avec des billets d’une expérience valant plus de 2000 $ au prix d’un ticket régulier. «Lorsqu’on a scanné mon billet, l’agent de sécurité m’a dit quelque chose en anglais, mais j’avais de la difficulté à comprendre, se souvient Mathieu Déziel. Il a ensuite sorti des passes VIP et on s’est fait escorter à un endroit pour se procurer des souvenirs.»

«Pourtant, on n’avait que des billets réguliers, dans les rouges, note pour sa part Vincent Houle-Paquette. On a montré nos billets en formats papier et électronique, en plus de la confirmation d’achat, pour éviter qu’il y ait un malentendu. Après notre visite au kiosque des souvenirs, on s’est fait dire qu’on allait rencontrer les gars de Kiss. Là, j’ai « freaké ». Je ne savais plus trop ce qui nous arrivait.»

Gabriel Pépin, Dany Hélie-Lavigne, Vincent Houle-Paquette et Mathieu Déziel se souviendront longtemps de leur passage au Centre Bell lors d’un concert du groupe Kiss.

Après avoir traversé de nombreux corridors, la formation membre du Temple de la renommée du rock n’ roll les attendait pour une séance photo. «On a déroulé le tapis rouge pour nous», image Gabriel Pépin.

«Comme on ne parlait pas trop anglais, on n’a pas pu beaucoup leur parler, mais juste d’être en leur présence, c’était assez intense», image Vincent.

Ils sont ensuite repartis avec un cadre des membres de la formation en plus d’un pic de guitare signé par Paul Stanley. «On nous a dit que si on était arrivé plus tôt, on aurait pu monter sur scène et jouer des instruments du groupe», explique Mathieu.

Hormis l’expérience VIP, ces jeunes de Coaticook ont réellement apprécié la performance de Kiss. «C’était l’un des plus gros shows qu’on a vus de notre vie», s’entendent-ils pour dire.

La générosité d’un ami

Au total, trois passes VIP Capitaine ont été offertes. Un autre ami, Dany Hélie-Lavigne, avait l’une d’entre elles assignée à son billet. Il a décidé de l’offrir à Vincent, qui, lui, avait hérité d’un statut inférieur. «Je ne suis pas un musicien comme Vincent, lance celui qui a fait preuve d’une grande générosité. Ti-gars, il se déguisait en Kiss. Je ne me suis même pas posé la question. Je lui ai offert cette chance d’aller les rencontrer avec les membres de son band. Cette expérience valait de l’or pour lui et j’étais heureux de pouvoir lui offrir.»

Cette «étrange» expérience pourrait faire l’objet d’un film, rigolent ceux qui l’ont vécue.

«C’est quand même drôle, parce que la semaine avant, on s’était dit « crime que ça serait l’fun de se payer la totale » en parlant d’un show», se souvient Mathieu.

Et que dire de la scène d’ouverture de ce possible long métrage. «La première fois que j’ai vu Kiss en spectacle, j’étais dans le ventre de ma mère», dit avec aplomb Gabriel. En effet, sa mère, enceinte, avait vu le légendaire groupe en 2000.