Une présence policière accrue, sans plus

La récente chute d’une jeune fille dans la rivière Coaticook, près du barrage Saint-Paul, a soulevé de nombreuses interrogations quant à la sécurité de ce secteur. Devrait-on y limiter l’accès?

Le comité de sécurité publique de la Municipalité s’est penché sur la question lors d’une récente rencontre. Responsable du dossier à la Ville de Coaticook, le conseiller Simon Madore doute de l’efficacité de la pose d’une barrière, près de l’usine Waterville TG. «Je ne pense pas que ça puisse régler le problème, dit-il. Par contre, on en est venu à la conclusion de porter une attention particulière à ce secteur particulièrement achalandé par certains élèves de La Frontalière.»

Directeur du poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Coaticook, Frédérick Pelletier demeure également prudent. «En 13 ans de services ici, je crois que c’est la première fois que j’apprends que quelqu’un a chuté accidentellement à cet endroit. Pour ma part, il s’agit d’un cas isolé. Cela ne nous empêchera pas de patrouiller davantage le secteur.»

M. Madore signale également que la Municipalité est dotée d’un règlement contre les attroupements dans des lieux publics. «La police peut intervenir quand elle en ressent le besoin», soutient-il.