Une nouvelle demande d’agrandissement pour l’école de Compton

ÉDUCATION. Après avoir essuyé deux refus de la part du ministère de l’Éducation, une nouvelle demande d’agrandissement de l’école primaire Louis-Saint-Laurent de Compton sera acheminée au gouvernement du Québec. «Cette fois, on espère que ce sera la bonne», lance le président de la Commission scolaire, Yves Gilbert, qui assure que le processus a été enclenché. Pour cette nouvelle demande, on se base sur le principe de «communauté vivante», selon lequel les parents d’une certaine région demandent à ce que leurs enfants puissent étudier dans la ville qu’ils grandissent. «Il s’agit d’un nouvel élément sur lequel on peut se baser pour que le gouvernement se penche sur notre dossier. Il a été utilisé à deux reprises, notamment en Mauricie.» Le nouveau projet demeure similaire à celui présenté la dernière fois, il y a trois ans. On y propose la construction d’une nouvelle aile, adjacente au bâtiment existant, laquelle comprendrait quatre nouvelles classes ainsi qu’une aire commune. Par le passé, cette même aire commune avait été pensée pour accueillir la bibliothèque scolaire et municipale. Cependant, celle-ci a été aménagée du côté du pavillon Notre-Dame-des-Prés. Le projet actuel est accompagné d’une facture de trois millions de dollars. Un brin d’histoire La première demande pour l’agrandissement de l’école primaire de Compton a été acheminée au ministère de l’Éducation en 2011. Trois années plus tard, on récidive. Celle-ci avait été refusée en raison d’une certaine règle, qui stipulait que les écoles dans un rayon de 20 kilomètres devaient être à capacité avant qu’un nouveau bâtiment ne soit construit. «Il restait notamment des places à Mgr Durand [à Coaticook]», précise M. Gilbert. En 2015, un projet alliant la Commission scolaire des Hauts-Cantons, la Ville de Compton ainsi que le CPE Les Trois pommes a vu le jour. On y a rénové le pavillon Notre-Dame-des-Prés, qui accueille maintenant quelques classes de l’école. Ces jours-ci, le centre de la petite enfance qui s’y retrouve planche lui aussi sur un agrandissement, ce qui rend encore plus importante la demande de l’école Louis-Saint-Laurent, aux yeux de plusieurs intervenants dans le dossier.