Une finissante de La Frontalière écrase la cigarette et demande à ses pairs de faire de même

MILIEU DE VIE. Finissante à l’école secondaire La Frontalière, Tammy Pelletier-Lemire profite de la Semaine pour un Québec sans tabac afin de livrer un vibrant témoignage à ses pairs, celui d’éviter le cercle vicieux de la cigarette. D’entrée de jeu, cette élève de 5e secondaire avoue s’être laissée tenter, dans l’euphorie d’un party, par une cigarette. «Je me rappelle aujourd’hui de m’être demandé pourquoi j’en avais fumé une. C’était certainement relié à l’effet de la pression de mes amis, de mes pairs. L’effet d’entraînement, c’est fort. Heureusement, malgré ces quelques épisodes, ça ne m’a pas affectée et je ne suis pas demeurée dépendante», raconte celle qui dit ne plus toucher à ces produits. À la demande de l’infirmière clinicienne de son école, Tammy a prêté sa plume afin d’écrire un texte sur ce qu’elle qualifie maintenant de fléau. Du même coup, elle prête également sa voix, comme le font plusieurs personnalités, dans le cadre de la Semaine pour un Québec sans tabac (21 au 27 janvier). «J’ai accepté de porter le chapeau, car j’ai encore plusieurs amis qui fument. Mes parents fument aussi et je sais qu’ils ont essayé à plusieurs reprises d’arrêter.» «Je pense que le fait d’être une jeune, ça peut aider à la compréhension du message par les élèves, poursuit-elle. À mes amis qui fument, j’aimerais leur dire d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Plus ça va, plus les dommages sont grands. Il y a tellement d’effets néfastes sur la santé, alors pourquoi ne pas arrêter maintenant. Ils ont la possibilité de le faire et je serai là pour les encourager.» Quel message souhaiterait-elle lancer maintenant à ces jeunes qui pourraient être tentés par la cigarette? «Il y a tellement d’autres choses à faire pour avoir du plaisir et de se retrouver entre amis que de fumer. Je sais que ça peut être vu comme une échappatoire ou une recherche de provocation de nos parents, mais résistez et trouvez une passion à la place.» La Semaine bien en vue à l’école Afin de souligner la Semaine pour un Québec sans tabac, l’infirmière clinicienne de l’école secondaire La Frontalière, Francine Therriault, tient un kiosque à la place publique. On y distribuera de l’information, des légumes, des pommes et du fromage, le tout, afin de faire la promotion des bonnes habitudes de vie. La tenue d’une telle activité est-elle nécessaire? La Frontalière compterait, selon ses estimations, une trentaine de fumeurs actifs, de 1ère à 5e secondaire. «Il faut que le message se rende jusqu’à eux. Le fait d’avoir Tammy avec nous, je pense que ça va les rejoindre davantage que d’entendre un professeur ou encore lire une affiche.»