Une famille de Coaticook s’envolera vers la République dominicaine pour faire du bénévolat

IMPLICATION. Pour ses prochaines vacances, la famille Morel-Couture a choisi comme destination la République dominicaine. Toutefois, ils n’y seront pas pour se prélasser sur de belles plages, mais plutôt pour venir en aide aux plus défavorisés.

Un grand périple attend le clan coaticookois à la mi-juillet. «On ne va pas dans un hôtel ou dans un établissement cinq étoiles où tout est inclus, prévient la maman et initiatrice du projet, Isabelle Couture. On sera hébergé un mois dans un camp [Sun Camp] et on y aidera la communauté. Je trouvais qu’il s’agissait d’une belle expérience à faire vivre à toute la famille.»

Aider son prochain a toujours fait partie de l’ADN de celle qui est également travailleuse sociale. «J’ai toujours eu la piqûre du bénévolat, mentionne-t-elle, un grand sourire accroché au visage. Quand j’avais 14 ans, j’écoutais Vision mondiale. Ma réaction, ce n’était pas de penser qu’ils faisaient pitié. Non, je voulais simplement aller là-bas pour les aider.»

Quelques années plus tard, Mme Couture a pu mettre son plan en action lors d’un stage en Afrique, alors qu’elle venait de terminer ses études.

Amener la famille

Isabelle Couture a toujours voulu amener sa famille avec elle lors de son prochain voyage humanitaire, chose qu’elle pourra dorénavant faire cet été. Hésitant, Esteban Roux avait alors demandé pourquoi aller aider là-bas alors que de la misère, il y en avait ici. «Je lui ai dit que son raisonnement était valide, mais qu’en République, la misère était à la puissance 10. Les conditions humaines n’y sont même pas respectées dans plusieurs secteurs», a fait comprendre Mme Couture.

Trystan Morel Roy, lui, se veut enthousiaste quant à cette nouvelle aventure. «Je veux m’ouvrir de nouveaux horizons, lance l’adolescent, allumé. J’aimerais apprendre une nouvelle langue et interagir avec ses gens. Faire du bénévolat là-bas va peut-être m’inciter à en faire ici.»

Dans leurs tâches, la construction de nouveaux refuges sera à l’agenda. Et, il y aura du travail également pour les plus jeunes. Anastasia Morel, qui aura bientôt 11 ans, a bien hâte de partir. L’animation d’ateliers avec des enfants pourrait faire partie de son quotidien. Son père, Mathieu Morel, approuve l’ouverture de sa fille. «Disons qu’à la maison, elle est un peu princesse, avoue-t-il en riant. Je voulais qu’elle ouvre les yeux à des situations différentes qu’elle n’aurait pas l’occasion de voir ici.»

«Ça allait de soi aussi qu’on accompagne Isabelle dans ce voyage, rajoute le paternel de cette famille reconstituée. À travers les actions qu’on posera là-bas, il y a de belles valeurs qu’on veut transmettre à nos enfants.»

Le projet a également été bien accueilli par les autres membres de la famille de même que par leurs proches. «Ils ont tous dit que c’était une bonne idée», concluent-ils.

Une campagne de financement

Afin d’aider le clan à défrayer les dépenses d’un tel voyage, la famille a lancé une campagne de financement sur le site GoFundMe. Ils espèrent atteindre la somme de 6000 $ et promettent de s’envoler même si le but n’est pas atteint.