Une dernière année fort chargée attend le maire Lamoureux

COATICOOK. Même s’il ne se représentera pas pour un quatrième mandat lors du scrutin de novembre 2017, le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, s’attend tout de même à vivre une dernière année fort chargée à la mairie.

L’une de ses priorités a vite été réglée. L’embauche du nouveau directeur général, François Fréchette, s’est réalisée un peu plus tôt cette année et sa permanence a récemment été confirmée par la Municipalité.

Autre dossier sur la table de travail du maire Lamoureux: celui du poste d’hydroélectricité. Lors de la dernière assemblée du conseil, les élus ont approuvé un règlement d’emprunt de 10,9 millions de dollars pour la réalisation de ce projet. On a également donné un mandat à Hydro-Québec afin de réaliser une étude. «On y croit énormément à ce projet, lance Bertrand Lamoureux. C’est un projet qui sera rentabilisant pour la Ville, car, l’électricité que nous produirons, nous pourrons la vendre.»

Le nouveau poste sera installé à l’angle de la rue Merrill et du chemin Lavoie. Sa construction devrait débuter en 2017 ou, au plus tard, en 2018.

Des dossiers à régler

Le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, se dit préoccupé par ce qui se passe présentement au sein d’Actibus et de la Ressourcerie des frontières. Via une demande gouvernementale, le dossier du transport collectif relève dorénavant de la MRC. À la veille du dévoilement d’un circuit de transport urbain, «il faut que ça fonctionne bien» chez Actibus, entend le premier magistrat.

Quant à la Ressourcerie, M. Lamoureux fait remarquer qu’elle en est à sa cinquième année. «C’est l’étape où, dans ses prévisions, la Ressourcerie était supposée être autosuffisante. Il faut maintenant s’assurer que ça roule rondement.»

Notons également que ces deux dossiers font partie du «portefeuille» du conseiller municipal sortant, Luc Marcoux. Son successeur, qui sera choisi lors d’une élection dont la date n’a pas encore été déterminée, prendra le flambeau.

Une fierté

S’il y a une chose dont le maire Bertrand Lamoureux est fier, c’est bien le fait que sa ville ait pris une place encore plus importante sur le plan touristique. «On ne peut se donner tout le mérite au conseil, mais on peut être fier d’avoir facilité les choses pour que Foresta Lumina se réalise. Si on avait dit non au départ [à une aide financière de 200 000 $], peut-être qu’on ne connaîtrait pas le succès d’aujourd’hui. Cet attrait, tout comme la Laiterie, fait connaître Coaticook à la grandeur de la province.»

M. Lamoureux croit qu’il laissera une ville en bon état lors de sa sortie en novembre 2017. «On entretient bien nos infrastructures. Elles sont très solides. On a mis beaucoup d’argent dans les rues, au centre-ville, sur le ruisseau Pratt, dans notre usine de traitement de l’eau, mais il fallait le faire.»

Lors des derniers jours, les élus coaticookois ont tenu une première rencontre relative à la préparation du prochain exercice financier de la Municipalité. «On veut faire un budget dans la capacité de payer des citoyens, affirme Bertrand Lamoureux. On se fait toujours dire que les taxes sont assez hautes de même. Si on n’a pas à les augmenter et que les revenus sont là, on va tout faire pour pas qu’il n’y ait d’augmentation. Je ne veux pas quitter mon poste en laissant une hausse de taxes à mes citoyens.»

Un regard sur les élections

En novembre 2017, les Coaticookois seront appelés aux urnes afin de choisir leur nouveau maire. Qui l’actuel premier magistrat voit-il occuper son poste? «Je ne veux pas me prononcer pour le moment», répond-il.

A-t-il cependant des trucs à prodiguer à ceux qui seraient tentés de se lancer dans la course. «En partant, les candidats doivent avoir la confiance de la population, mentionne-t-il. Si tu l’as, ça va bien et tu peux faire tes projets. Il faut aussi avoir une vision de la Ville sans nécessairement l’écraser. Il faut toujours avoir en tête de respecter la capacité de payer des citoyens.»