Une classe de Coaticook crée des filtres alimentaires pour financer ses sorties
ÉDUCATION. Il faut parfois penser au-delà des agrumes ou du traditionnel chocolat pour réaliser une campagne de financement. C’est ce qu’ont fait les élèves d’une classe adaptée de l’école Mgr Durand en créant leurs propres filtres alimentaires pouvant remplacer les pellicules plastiques.
Le groupe d’une dizaine de jeunes âgés de 11 à 13 ans, sous la supervision de l’enseignante Louise Ébacher, s’est intéressé à la confection de ces pellicules après une visite à la miellerie Pur délice. «Soucieux de l’environnement, les élèves se sont posé des questions à savoir si on ne pouvait pas réutiliser la cire d’abeille, en plus d’éliminer la consommation de plastique», explique la professeure.
En octobre, ils ont donc débuté la confection de ces items. «On a taillé les tissus, râpé la cire d’abeille. On les a trempés dans l’huile de jojoba et on les a fait chauffer», raconte Édouard Gauthier.
«On aime mieux prendre ces tissus pour remplacer les pellicules de plastique. Le plastique, c’est dangereux pour la planète et aussi pour les animaux qui pourraient s’étouffer en avalant ça», mentionne Marjory Dupré.
Au total, 130 tissus ont été créés et tous ont trouvé preneurs moyennant une somme de 5 $. Les élèves ont pu aller les vendre lors du marché de Noël de la pharmacie Jean-Coutu, au cours des derniers jours. «Grâce à cette expérience, j’ai vu un beau changement dans leur attitude. Ils ont tellement été emballés par ce projet», reconnaît Mme Ébacher.
Les sommes amassées par la vente des items serviront à financer certains projets et sorties de la classe d’ici la fin de l’année.
Notons aussi que le projet a été présenté au concours OSEntreprendre.