«Une belle collaboration entre voisins», dit une spécialiste

ENVIRONNEMENT. Que doit-on penser du fait que Magog viendra enfouir ses déchets chez nous, à Coaticook? Il s’agit d’une nouvelle qui tombe plutôt bien côté environnemental et économique, aux dires de la recycologue Monique Clément.

«On ne devient pas la poubelle de la région, image celle qui est également chargée de projets aux matières résiduelles de la MRC de Coaticook. Nous avons les infrastructures pour accueillir ces nouvelles entrées. Et Magog est une ville verte et responsable, qui fait aussi la collecte à trois voies. Disons que si c’était de Montréal dont nous parlions, je tiendrais un discours bien différent.»

La nouvelle entente diminuera-t-elle la durée de vie du site coaticookois? Certainement pas! «On a au-dessus de 200 âcres de terrain. On n’a même pas le cinquième d’utilisé. Quand ce sera plein, on dézonera à côté. On a de la place», signale le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux.

Côté environnement, le transport des matières résiduelles vers Coaticook représente un moins long voyage qu’à Cowansville, ce qui élimine certains gaz à effet de serre produits par les camions.

Au point de vue économique, l’entente viendra diminuer les coûts d’enfouissement, qui sont à la hausse depuis quelques années. Le partage des coûts et l’entrée de nouvelles matières viendront faire descendre la facture. «Notre site demeurera conforme et ça occasionnera moins de transport. Tout le monde en sort gagnant. Pour moi, il s’agit d’une belle collaboration entre voisins», précise Mme Clément.