Un retour derrière les bancs d’école pour six jeunes mamans
ÉDUCATION. Grâce au programme Parent-bition de la Commission scolaire des Hauts-Sommets, six jeunes mamans retournent derrière les bancs d’école afin de décrocher un diplôme d’études secondaires.
Le projet, qui, à la base en est un de conciliation études-famille, propose de la formation génération, en plus d’une formation sur les bonnes pratiques parentales, et ce, à raison de trois avant-midi par semaine. Un service gratuit de halte-garderie est également offert.
L’initiative est née d’un besoin remarqué par différents intervenants de la Vallée. «On s’est rendu compte que les jeunes parents avaient souvent la volonté de retourner aux études, mais, ils abandonnaient souvent rapidement en raison de l’horaire et des besoins familiaux, souligne le conseiller en orientation au Centre d’éducation aux adultes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Gilles Rioux. On trouvait ça préoccupant. On a donc voulu travailler à trouver une solution. L’assouplissement de notre structure ainsi que la halte-garderie ont donné naissance à Parent-bition.»
La formule plaît aux participantes. Roxanne Gagnon Robitaille est l’une des six mères inscrites au programme. La jeune femme de 26 ans souhaite compléter son cours de français afin de mettre la main sur un diplôme d’études secondaires. «La formule est vraiment super, insiste-t-elle. Je peux échanger et partager avec d’autres personnes qui vivent la même situation que moi. Ça brise un peu la routine. Ce retour aux études, je le vois comme un investissement dans mon avenir. Car, pour le moment, je veux me concentrer sur mon travail de mère, qui est en fait un travail à temps plein.»
La Caisse Desjardins des Verts-Sommets de l’Estrie a eu vent du projet et a décidé d,Offrir une aide financière de 7257 $. Ce montant servira à l’achat d’équipements, de mobiliers et de jeux pour la halte-garderie. «La cause qu’on cherche le plus à appuyer, c’est celle de l’éducation, rappelle le président de la coopérative financière, René Bessette. On croit que ce projet aura de belles répercussions sur le développement économique de notre communauté.»
Le projet a mobilisé plusieurs acteurs, dont la Maison de la famille, le Carrefour jeunesse-emploi, Mobilis’action 0-5 ans, le Centre de santé et de services sociaux, la Commission scolaire ainsi que l’organisme Avenir d’enfants.
Présentement, six mères font partie de la première cohorte, qui a débuté ses activités le 17 janvier dernier. Il n’est cependant pas exclu d’y voir des papas à l’avenir.
Les personnes intéressées par le projet peuvent faire rejoindre Édith Baillargeon au 819 849-0440, poste 229. Il est possible de s’y inscrire en tout temps.