Un plan pour mettre en valeur la forêt privée en Estrie

ARBRES. Conservation et mise en valeur peuvent facilement faire bon ménage lorsqu’il est question de la forêt privée de l’Estrie.

L’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, qui est d’ailleurs en tournée du côté d’Ayer’s Cliff ce mercredi (1er mars), présentera bientôt son Plan de protection et de mise en valeur de ce secteur d’activité. «Si un producteur décide de conserver un secteur ayant une grande biodiversité et qu’il utilise le reste pour produire des produits de matières ligneuses, pour moi, il s’agit d’un bon aménagement intégré. On voit ça d’un bon œil», lance l’ingénieur forestier de l’AMFE, Marie-Josée Martel.

Les propriétaires sont cependant peu nombreux à tenir des activités de mise en valeur dans leur forêt. «Certains ne connaissent pas le potentiel, tandis que d’autres n’y voient plus ou moins l’intérêt, concède Mme Martel. Si on compte la coupe de bois pour le chauffage ou encore les formes de récréation (la chasse, en particulier), le pourcentage augmente.»

Avec ses 732 375 hectares, la forêt privée de l’Estrie compte pour 70 % de tout le territoire de la région. Elle est aussi partagée entre 9200 propriétaires. On la considère comme une source majeure d’apports économiques, de valeurs paysagères, de maintien de la biodiversité et de contributions à l’impôt foncier.

Plus précisément, la rencontre du 1er mars aura lieu au Centre communautaire d’Ayer’s Cliff, situé au 196, rue Rosedale, à 19 h.