Un pas de plus vers un écocentre permanent à Coaticook

ENVIRONNEMENT. L’implantation d’un écocentre permanent à Coaticook franchit une nouvelle étape. En effet, la MRC de Coaticook commandera une étude géotechnique pour la construction de cette infrastructure.

Le site retenu est un terrain de la rue Ernest-Lafaille, à proximité de l’entreprise Conteneurs Coaticook. L’étude commandée à l’entreprise Englobe, pour la somme de 34 355 $, servira à bien cerner les particularités du sol à cet endroit. 

Aux dires de la coordonnatrice de projet – matières résiduelles de la MRC de Coaticook, Monique Clément, il s’agit là d’une bonne nouvelle. « Avoir un écocentre permanent est un service qui nous est demandé depuis longtemps. Pour le moment, on sert la population avec des écocentres occasionnels, mais disons que ce n’est pas optimal, note-t-elle. Pour les citoyens, attendre une date précise pour aller porter ses items, devoir les accumuler pendant une certaine période de temps, ce n’est pas très pratique. »

À l’inverse, pour les instances qui gèrent le site, il y a également des avantages. « Le service est plus complet, ce qui fait que la récupération est plus grande. On va pouvoir récupérer plus de matière, comme le styromousse, par exemple. Là, on est pas mal plus limité dans la quantité de matières qu’on peut recevoir. Il ne faut pas oublier qu’on s’installe habituellement dans une cour de garage. Je me rappelle d’un incident l’an dernier où on a reçu de la poudre à canon. Il y avait eu tout un tollé par rapport à ça. On avait fermé le site, fait un barrage, pratiquement pour rien. Ce n’était pas si dangereux, mais les gens en place n’avaient pas pris de chance. Quand c’est écrit explosif sur les matières, on peut comprendre. »

Il reste encore plusieurs étapes à franchir avant d’ouvrir officiellement les portes de l’écocentre permanent à Coaticook. « On parle d’une ouverture pour la fin 2023 ou quelque part en 2024 », précise Mme Clément. 

Notons que la Municipalité de Waterville travaille elle aussi à l’implantation d’un écocentre permanent, lequel devrait être localisé à son garage municipal.