Un nouvel appareil en service au département de radiologie de l’hôpital de Coaticook 

SANTÉ. Après avoir dû travailler avec un appareil mobile depuis le printemps dernier, les technologues en imagerie médicale de l’hôpital de Coaticook retrouvent enfin un plateau à la fine pointe de la technologie. 

Le nouvel équipement, dont le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a fait l’acquisition pour une somme de 465 000 $, est arrivé dans les locaux de l’établissement de santé de la rue Jeanne-Mance à la mi-août. « Ça vient complètement changer le quotidien des travailleurs de ce département, avance la cheffe de service, Josiane Tremblay. Il faut d’abord rappeler que le système que nous avions était sécuritaire et fiable. Il a malheureusement rendu l’âme au début de l’année. Il a donc fallu agir rapidement pour continuer d’offrir ces services à Coaticook. »

En à peine une journée, le département a mis la main sur un appareil dit mobile. « On pouvait faire la même chose qu’avant, fait savoir Mme Tremblay. La seule différence, c’est qu’on était un peu limité dans les positionnements pour les différents examens. Malheureusement pour notre clientèle, il fallait parfois les transférer à Sherbrooke ou encore à Magog pour nous permettre d’obtenir une radiographie spécifique. Là, c’est chose du passé. Tout peut être fait ici, à Coaticook, comme avant. »

La nouvelle réjouit bien évidemment le technologue en imagerie médicale, Stéphane Falardeau, attitré au site de Coaticook. D’autant plus que l’appareil ne devait arriver qu’au début de l’année 2024. « C’était très attendu de la part de l’équipe », lance-t-il.

On comprend sa bonne humeur, surtout lorsqu’on pense qu’entre 7500  et 8000 radiographies sont prises chaque année du côté de Coaticook. D’ailleurs, trois patients sur quatre qui passent par l’urgence utilisent ces services. Les autres proviennent du Groupe de médecine familiale des Frontières ou encore d’une requête d’un médecin, qui peut exercer un peu partout en province.

L’installation de l’appareil n’a pas nécessité de nouveaux aménagements à l’intérieur de la salle de radiologie. « On avait la chance d’avoir un grand espace », remarque M. Falardeau.

Le nouvel équipement est encore plus accessible pour une personne à mobilité réduite puisque la table peut « descendre très bas ». « On n’est plus obligé d’aller chercher des petites marches pour aider certains patients », explique le technologue.

L’aspect technologique est aussi applaudi par ces travailleurs de la santé. « On gagne énormément en vitesse puisque les radiographies apparaissent à l’ordinateur en trois secondes seulement. Avant, il fallait attendre entre une minute et une minute et demie pour voir le résultat. On travaillait avec un appareil à développement aux cassettes à phosphore. C’était beaucoup de manipulation. Souvent, on en prend bien plus qu’une, donc, on économise du temps avec la nouvelle façon de faire. C’est une très bonne nouvelle pour les patients », conclut Stéphane Falardeau.