Stationnement à l’hôpital de Coaticook: la tarification envisagée, puis écartée

SANTÉ. Les dirigeants du Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie ont envisagé d’imposer une tarification aux stationnements de son installation de Coaticook, mais ils ont finalement opté pour la gratuité.

La nouvelle est tombée lors de l’adoption des nouvelles grilles tarifaires de l’organisme, au cours de la dernière assemblée du conseil d’administration, le 19 janvier dernier.

La présidente et directrice générale adjointe du CIUSSS de l’Estrie, Johanne Turgeon, explique le processus qui a mené ses collègues vers cette option. «Dans toutes nos réflexions, on a abordé l’angle de l’utilisateur-payeur, note-t-elle. Dans un cas comme à Coaticook, on a des parcs de stationnements qui sont beaucoup plus utilisés par nos employés que par les usagers.»

Les installations qui sont situées dans la zone 2, comme Coaticook, conserveront leur gratuité en ce qui a trait aux stationnements. «Nos établissements de cette zone sont aussi situés dans des endroits un peu plus éloignés», rappelle Mme Turgeon.  

Modulée selon l’heure

Les résidants de la Vallée qui auront à se rendre aux installations de Sherbrooke seront soumis aux nouvelles grilles tarifaires. Ainsi, les 30 premières minutes seront gratuites. Par la suite, un système horaire sera implanté. Les utilisateurs devront donc débourser 2,50 $ (30 à 60 minutes), 5 $ (1 h à 2 h), 6,50 $ (2 h à 4 h) ou encore 7,50 $ (4 h à 24 h). Des blocs de passages ainsi que des laissez-passer hebdomadaires, mensuels et annuels seront également offerts.

La présidente et directrice générale adjointe du CIUSSS de l’Estrie voit du positif dans cette nouvelle façon de faire. «La plupart de nos usagers visitent nos installations en moyenne de deux à trois heures. Le tarif de la journée complète [employé précédemment] ne s’applique donc plus, ce qui revient dorénavant à une tarification réduite. Cela a été beaucoup apprécié par les comités des usagers. On perçoit ça comme un bon coup», souligne Johanne Turgeon.